Renforcez votre périnée avec l’œuf de Yoni : une pratique millénaire pour les femmes


L’œuf de yoni est un petit objet en pierre semi-précieuse qui est inséré dans le vagin pour renforcer les muscles du plancher pelvien, qui soutiennent l’utérus, la vessie, le rectum et le vagin. Le but de l’utilisation de l’œuf de yoni est de renforcer les muscles du plancher pelvien et d’améliorer la fonction sexuelle, la continence et la santé globale du plancher pelvien.

Le Yoni est un symbole du féminin sacré dans l’hindouisme, le bouddhisme et certaines traditions tantriques. Il représente l’aspect féminin de la création et de la fertilité. Le mot « yoni » est dérivé du sanskrit et peut être traduit par « utérus », « vagin » ou « source de la vie ». Le yoni est souvent représenté sous la forme d’une vulve ou d’un triangle, qui symbolise la porte d’entrée vers la vie et la création.

La rééducation périnéale est une technique de renforcement des muscles du plancher pelvien qui peut être utilisée pour traiter l’incontinence urinaire, les prolapsus d’organes pelviens et d’autres problèmes de santé liés au plancher pelvien. La rééducation périnéale peut être pratiquée par des exercices de Kegel, des biofeedbacks électromyographiques, des électrostimulations, des massages et d’autres techniques.

L’utilisation de l’œuf de yoni peut être un outil efficace pour la rééducation périnéale, car il peut aider à renforcer les muscles du plancher pelvien et à améliorer la circulation sanguine dans la région pelvienne. Cependant, il est important de consulter un professionnel de la santé avant d’utiliser un œuf de yoni pour la rééducation périnéale, car il peut y avoir des risques de blessures si l’œuf est mal utilisé ou si la personne a des problèmes de santé préexistants.

En résumé, l’œuf de yoni peut être un outil utile pour la rééducation périnéale, mais il est important de consulter un professionnel de la santé pour déterminer s’il convient à votre situation et pour apprendre à l’utiliser correctement.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à les poser.

Bonne lecture. Françoise

Comprendre les difficultés à uriner : causes et traitements


Les difficultés à uriner peuvent être causées par de nombreux facteurs différents. Voici quelques-unes des causes les plus courantes :

  1. Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) : Cette condition est courante chez les hommes plus âgés et peut causer des difficultés à uriner en raison de l’élargissement de la prostate. Le traitement peut inclure des médicaments, une intervention chirurgicale ou des procédures mini-invasives.
  2. Infection urinaire : Les infections urinaires peuvent causer des douleurs ou des brûlures pendant la miction, ainsi que des difficultés à uriner. Les antibiotiques sont souvent utilisés pour traiter les infections urinaires.
  3. Obstruction urinaire : Les calculs rénaux ou les tumeurs peuvent causer une obstruction dans les voies urinaires, ce qui peut rendre l’urination difficile ou douloureuse. Le traitement dépendra de la cause de l’obstruction.
  4. Troubles neurologiques : Certaines maladies ou blessures qui affectent les nerfs peuvent causer des problèmes de contrôle de la vessie ou des difficultés à uriner. Le traitement peut inclure des médicaments ou une intervention chirurgicale.
  5. Effets secondaires de certains médicaments : Certains médicaments peuvent causer des difficultés à uriner. Si c’est le cas, votre médecin peut recommander de changer de médicament ou de modifier la dose.
  6. Cancer de la prostate : Le cancer de la prostate peut causer des difficultés à uriner en raison de l’élargissement de la prostate ou de l’obstruction des voies urinaires. Le traitement dépendra du stade du cancer.

La rétention urinaire chez la femme peut être causée par différents facteurs tels que des troubles du système nerveux, des problèmes musculaires du plancher pelvien, des infections du système urinaire, des effets secondaires de médicaments ou de la chirurgie. Les symptômes de la rétention urinaire peuvent inclure une faible sensation de miction, une douleur ou une gêne lors de la miction, une envie persistante d’uriner, mais peu ou pas de production d’urine. Il est important de consulter un médecin si vous présentez ces symptômes, car la rétention urinaire non traitée peut entraîner une infection urinaire, des calculs rénaux et d’autres complications.

Le traitement dépendra de la cause sous-jacente de la rétention urinaire et peut inclure des médicaments, des procédures chirurgicales ou une thérapie physique pour renforcer les muscles du plancher pelvien.

Si vous avez des questions, n’hésitez-pas à les poser. Portez-vous bien. Françoise

Questions/Réponses sur les cônes vaginaux


1/ Description :

Il s’agit de petits cônes en forme de tampon, de tailles et de poids différents, qui sont insérés dans le vagin et maintenus en place par la contraction des muscles du plancher pelvien. Les cônes vaginaux peuvent aider à renforcer les muscles du plancher pelvien en fournissant une résistance à la contraction.

2/ Fonctionnement :

Le fonctionnement des cônes vaginaux est assez simple. Les cônes sont généralement de tailles et de poids différents et sont proposés en un ensemble de plusieurs cônes de couleurs différentes. Les femmes doivent insérer le cône le plus léger dans leur vagin et le maintenir en place en contractant leurs muscles pelviens. Les femmes peuvent ensuite progressivement passer à des cônes plus lourds, ce qui augmente la résistance à la contraction musculaire et renforce ainsi les muscles du plancher pelvien.

Le but de l’utilisation des cônes vaginaux est d’entraîner les muscles du plancher pelvien à se contracter correctement et à maintenir cette contraction pendant une période prolongée. Cela peut aider à améliorer la force et la tonicité des muscles pelviens, réduire les symptômes de l’incontinence urinaire et prévenir les prolapsus.

Les cônes vaginaux
Cônes vaginaux sur perineeshop

Il est important de noter que les cônes vaginaux ne conviennent pas à toutes les femmes et qu’il est important de consulter un professionnel de la santé pour déterminer le meilleur dispositif de rééducation pour chaque patient, en fonction de ses besoins individuels et de la gravité de ses symptômes.

3/ Comment savoir si les cônes vaginaux sont adaptés à mon cas ?

La décision d’utiliser des cônes vaginaux pour la rééducation périnéale doit être prise en consultation avec un professionnel de la santé, tel qu’un médecin, une sage-femme ou un physiothérapeute spécialisé en rééducation périnéale.

Avant de commencer à utiliser des cônes vaginaux, il est important de s’assurer que vous n’avez pas de contre-indications médicales, telles que des infections vaginales ou une sensibilité aux matériaux utilisés dans les cônes. De plus, il est important d’être capable d’insérer et de retirer les cônes correctement.

Il est important de suivre les instructions du professionnel de la santé et de ne pas utiliser les cônes vaginaux de manière excessive ou incorrecte, car cela peut causer des douleurs ou des dommages aux tissus vaginaux.

4/ Quels sont les risques associés à l’utilisation des cônes vaginaux ?

L’utilisation de cônes vaginaux pour la rééducation périnéale est considérée comme sûre pour la plupart des femmes, mais il existe certains risques et précautions à prendre en compte.

Voici quelques-uns des risques potentiels associés à l’utilisation de cônes vaginaux :

– Infection : L’utilisation de cônes vaginaux peut augmenter le risque d’infection vaginale ou urinaire si l’hygiène n’est pas maintenue de manière appropriée. Il est important de suivre les instructions du professionnel de la santé sur la façon d’utiliser et de nettoyer les cônes de manière appropriée pour réduire ce risque.

– Douleur ou inconfort : L’insertion et le retrait des cônes vaginaux peuvent être difficiles ou douloureux pour certaines femmes, en particulier si les muscles du plancher pelvien sont très faibles. Il est important de suivre les instructions du professionnel de la santé pour éviter les douleurs ou les blessures.

– Réaction allergique : Certaines femmes peuvent être allergiques aux matériaux utilisés dans les cônes vaginaux. Si vous avez des antécédents d’allergie ou si vous ressentez des démangeaisons, des brûlures ou des douleurs après l’insertion des cônes, il est important de consulter votre professionnel de la santé.

– Prolapsus : L’utilisation excessive ou incorrecte des cônes vaginaux peut aggraver le prolapsus existant ou causer un prolapsus, qui est une descente des organes pelviens.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à les poser. Bonne lecture. Françoise

Pour en savoir plus :

https://www.perineeshop.com/pages/82/cones-vagiaux-aquaflex-comment-les-utiliser

Auto-traitement de l’incontinence urinaire d’effort : Les cônes vaginaux

Et tu danses et tu danses .. contre l’incontinence !


A l’incontinence urinaire des personnes âgées se rajoutent souvent, dépression, honte, isolement social, chutes et voire même placement en institution.

Une étude  sérieuse a été menée par Chantal Dumoulin, physiothérapeute,  pour déterminer si l’association de réalité virtuelle, danse et plaisir  pouvait aider à diminuer le problème d’incontinence urinaire chez les femmes âgées. 

Le plaisir, la recette du succès du traitement du périnée

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(photo : nostalgie de nos 20 ans)

Au Canada Chantal Dumoulin, physiothérapeute  (Montréal Québec) a formé en 2011  un jury citoyen afin de pouvoir identifié les priorités de recherche concernant l’incontinence des personnes âgées. Quarante-cinq participantes ont été ainsi recrutées.

Ce projet de recherche est le premier dans l’incontinence urinaire

« Les chercheuses ont ajouté une série d’exercices de danse sur une console de jeu à un programme de physiothérapie des muscles du plancher pelvien.

Résultats chez 24 participantes ?

  1. Une plus grande diminution des fuites urinaires quotidiennes que pour le programme habituel (amélioration de l’efficacité) ainsi qu’aucun abandon en cours de programme et un taux de participation hebdomadaire plus élevé (augmentation de l’adhésion). (2)

La recette du succès, selon elles ?

  • Le plaisir! « L’adhésion au programme est un facteur clé de réussite du programme : plus on pratique, plus on renforce nos muscles du plancher pelvien. Notre défi était de motiver les femmes à se présenter chaque semaine. Nous avons rapidement compris que la danse constituait pour les femmes un moment de plaisir qu’elles ne voulaient pas manquer ! L’aspect de socialisation n’est pas à négliger non plus : elles riaient beaucoup ensemble à ce moment-là ! », se réjouit Chantal Dumoulin.;

De plus, la période de danse apporte une application concrète à des exercices traditionnellement statiques. « La danse donne confiance aux femmes, car elles doivent bouger les jambes rapidement pour suivre les chorégraphies demandés par le jeu vidéo. Elles savent maintenant qu’elles pourront contracter leurs muscles du plancher pelvien tout en effectuant leurs activités de la vie quotidienne et éviter ainsi d’avoir des fuites d’urine. Les exercices sont donc plus fonctionnels », explique Chantal Dumoulin. » (2)

Quelques publications choisies de Chantal Dumoulin

  • C. Dumoulin, M-C. Lemieux, D. Bourbonnais, D. Gravel, G. Bravo, M. Morin.  2004. Supervised multi-modal pelvic floor rehabilitation for persistent post-natal stress urinary incontinence: a randomized controlled trial. Obstetrics  & Gynecology.2004; 104(3): 504-510.
  • C. Dumoulin. Postnatal pelvic floor muscle training for preventing and treating urinary incontinence: where do we stand? Accepted in Current Opinion in Obstetric & Gynecology.2006; 18(5): 538-543.
  • C. Dumoulin, Q. Peng, H. Stødkilde-Jørgensen, K Shishito, C. Constantinou. Changes in levator ani anatomical configuration after physiotherapy in stress urinary incontinent women. Accepted in the Journal of Urology 2007.
  • Dumoulin C, Hay-Smith J. Pelvic floor muscle training versus no treatment for urinary incontinence in women. A Cochrane systematic review. Eur J Phys Rehabil Med. 2008 Mar;44(1):47-63. Review.

Sources :

(2) Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM)

La couche intelligente contre l’incontinence


Ontex annonce avoir développé une couche ‘intelligente’ permettant d’améliorer les soins d’incontinence des patients.

Un capteur imprimé sur la couche ainsi qu’un émetteur clipsé permettent de déterminer avec précision le niveau de saturation de la couche, via une application pour appareil mobile, alertant ainsi les soignants lorsqu’il est nécessaire de changer la couche.

‘Les résultats montrent qu’il est possible de réduire jusqu’à 50% les cas de fuites d’urine sur les vêtements et le linge, allégeant ainsi l’une des tâches les plus lourdes et les plus coûteuses dans les institutions’, précise l’entreprise.

Le processus de validation se poursuivra au cours du premier semestre 2021, avec un lancement commercial progressif au deuxième trimestre de cette année.

Sources : http://CercleFinance.com

Bonne lecture. Portez-vous bien

Françoise

Prévalence de l’incontinence chez les femmes sportives


La prévalence de l’incontinence urinaire dans le sport est importante. Les sports impliquant des changements de direction et des sauts répétés sont plus à risques. Il est recommandé d’apprendre aux athlètes féminines à mieux gérer l’activation de la musculature du plancher pelvien.

L’incontinence urinaire (UI) est définie par la Société internationale de la continence comme toute perte involontaire d’urine. Plus fréquent chez les femmes, avec une prévalence plus élevée à l’âge adulte, l’UI est une problématique dont les conséquences psychologiques peuvent être importantes (1-4).
Les athlètes constituent une population fortement touchée par ce dysfonctionnement du plancher pelvien. Le mécanisme de la continence peut être affecté par la force de réaction au sol, transférant les contraintes sur le plancher pelvien [5, 6]. De plus, l’absence de contraction des muscles du plancher pelvien lors d’exercices augmentant la pression intra-abdominale, ainsi que le mécanisme de la continence altéré par le sport, peuvent contribuer à l’apparition de l’UI [7].
Chez les athlètes, Bo [9] décrit deux hypothèses sur le dysfonctionnement du plancher pelvien associé à la pratique du sport : (1) les athlètes féminines ont une bonne musculature du plancher pelvien, mais en raison du fort impact de leur activité physique, leur pression intra-abdominale augmente, les prédisposant à l’apparition de l’UI ; (2) Les muscles du plancher pelvien des athlètes féminines sont surchargés, étirés et faibles en raison d’une augmentation de la pression intra-abdominale. La prévalence la plus élevée de l’assurance-chômage chez les praticiens de l’activité physique à impact élevé concerne les athlètes féminines d’élite, jeunes et nullipares [10].
Ainsi, il est connu que certains troubles de la miction peuvent être préexistants et que d’autres peuvent être exacerbés pendant le sport. Il est nécessaire d’accorder une attention particulière à cette population en cherchant à comprendre les facteurs déclenchant leurs symptômes urinaires. Il existe deux revues systématiques sur ce sujet dans la littérature.
Cependant, Almousa et al. [12] n’incluaient dans leurs recherches que des études sur les athlètes féminines nullipares et Bo [9] incluait des articles publiés jusqu’en 2001 concernant des athlètes féminines d’élite, ce qui justifie la réalisation d’une nouvelle étude avec des articles plus récents et un échantillon plus large. Telle est la pertinence de cette revue systématique dont l’objectif principal était d’identifier la prévalence de l’UI dans différents sports. L’objectif secondaire était d’évaluer la différence en termes de prévalence entre les athlètes et non-athlètes entre 2000 à 2016

Pour en savoir plus : lire l’article sur kinesport

Françoise Soros

Œstrogènes dans l’incontinence urinaire chez la femme


L’incontinence urinaire correspond à la fuite d’urine au moment de l’apparition d’une toux ou de la pratique d’un exercice (incontinence urinaire à l’effort) ou après une forte impériosité incontrôlable d’uriner (incontinence urinaire impérieuse). Chez les femmes ménopausées, des niveaux d’œstrogènes bas peuvent jouer un rôle dans l’incontinence urinaire. La présente revue a trouvé 34 essais incluant plus de 19 000 femmes dont plus de 9 000 ont pris de l’œstrogène. La revue a trouvé qu’un nombre plus significatif de femmes ayant pris de l’œstrogène par voie locale (vaginale) contre l’incontinence ont signalé une amélioration de leurs symptômes par rapport à un placebo. Il n’y avait aucune preuve permettant de démontrer la persistance des effets bénéfiques d’un traitement œstrogénique local suite à l’arrêt du traitement, mais cela semble peu probable car un retour des niveaux d’œstrogènes naturellement bas aura été constaté chez les femmes. Les essais examinant l’administration systémique (orale) ont, en revanche, constaté que les femmes signalaient une aggravation de leurs symptômes urinaires. Ces preuves proviennent principalement de deux essais de très grande taille incluant 17 642 femmes incontinentes.

Sources : cochrane

Portez-vous et à bientôt
Françoise Soros

 

Incontinence : une jeune femme témoigne


Anaïs souffre d’incontinence précoce. Comme elle, 15% des femmes de moins de 40 ans sont touchées par ce problème. Elle a accepté de témoigner à visage caché.

Une gêne quotidienne qui oblige à être constamment sur ses gardes. A 32 ans, Anaïs doit vivre avec des problèmes de fuites urinaires. Elle a souhaité témoigner à visage caché car l’incontinence est souvent considérée comme honteuse ou propre aux personnes séniles.

« C’est pas agréable. Je me dis qu’à 30 ans, ça n’est pas normal. »

Cependant, il lui tenait à cœur d’en parler. Cette mère de famille ne s’attendait pas à de telles contrariétés quelques temps après son deuxième accouchement.

Malgré 40 séances supplémentaires de rééducation du périnée, rien n’y a fait.

« Je n’ai pas envie de vivre avec ça, car je sais que plus ça va aller, plus ça va empirer »

Alors, en accord avec son gynécologue, Anaïs a décidé de se faire opérer. Un geste chirurgical existe pour mettre un terme à l’incontinence. Toutes opérations confondues, c’est l’une des plus efficaces, selon le chirurgien gynécologue Rémy Schmied. Elle consiste à placer une bandelette en dessous de l’urètre qui va le comprimer pour empêcher les fuites.

Voir la vidéo ci-dessous :
Une opération contre l’incontinence précoce chez les femmes

Les femmes premières concernées par l’incontinence
Les femmes sont plus concernées que les hommes par l’incontinence. Grossesse, accouchement, ménopause affectent leur corps. Comme Anaïs, certaines jeunes mères souffrent de ce qu’on appelle l’incontinence d’efforts. Cela veut dire qu’un éternuement, un rire ou faire du sport peut provoquer une fuite urinaire.

L’opération qu’a eu cette femme est dispensée par des chirurgiens gynécologues spécialistes ou par des urologues.

Source de l’article

Bonne lecture
Françoise

Alzheimer : quelques conseils pour gérer l’incontinence


Outre les pertes de mémoire et l’agitation, la maladie d’Alzheimer peut entraîner une incontinence, aussi bien urinaire que fécale. Si l’incontinence est relativement fréquente chez les personnes âgées, elle l’est d’autant plus chez les patients atteints de démence. Pour les aidants familiaux, il s’agit d’une difficulté de plus à gérer au quotidien. Cap Retraite a réuni pour vous quelques conseils pour surmonter plus facilement le problème de l’incontinence chez un proche atteint de la maladie d’Alzheimer.

L’incontinence est-elle un symptôme fréquent de la maladie d’Alzheimer ?
L’incontinence n’est pas à proprement parler un symptôme de la maladie d’Alzheimer. Elle est pourtant fréquente chez les personnes âgées atteintes de démence. La prévalence de l’incontinence urinaire est en effet trois fois plus élevée et l’incontinence fécale quatre fois plus chez les sujets présentant une démence que chez les autres, d’après une étude récente publiée dans la revue de la PLOS (bibliothèque américaine publique des sciences).

L’incontinence chez les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer s’explique par plusieurs facteurs liés aux conséquences de cette pathologie qui touche le cerveau et les capacités cognitives du patient :
– difficultés à identifier leurs besoins physiques, en raison d’un dysfonctionnement neuronal,
– oubli de l’emplacement des toilettes ou difficultés à les distinguer des autres pièces,
– désorientation, surtout lorsque la personne se trouve dans un lieu qui ne lui est pas familier,
– perte d’autonomie physique rendant l’accès aux toilettes plus lent,
utilisation de certains médicaments qui affaiblissent les sphincters ou à effet diurétique,
– difficulté à exprimer verbalement son besoin de se soulager à un aidant familial ou professionnel.

L’incontinence peut-elle être due à une autre cause ?
L’incontinence n’est pas toujours liée à la maladie d’Alzheimer. Le patient peut tomber malade comme n’importe qui d’autre. L’incontinence urinaire peut simplement être le symptôme d’un problème de santé sous-jacent, qui nécessitera une consultation chez le médecin traitant, suivie d’un traitement approprié.

Les symptômes suivants peuvent indiquer un tel problème de santé :
– présence de sang dans l’urine ou les selles,
– douleurs à la prostate chez les hommes,
– urine nauséabonde (il peut s’agir d’une infection des voies urinaires, une déshydratation, un diabète ou un autre problème rénal),
– une perte de poids,
– une forte constipation,
– douleurs lors de la miction, mal au dos et autres (par exemple, un mal de tête peut être un signe d’insuffisance rénale).

Lire l’intégralité de l’article sur capretraite

Au plaisir de vous lire et à très bientôt
Françoise

Incontinence : un marqueur de maladies chroniques ?


Les conditions médicales chroniques sont fréquentes chez les femmes souffrant d’incontinence urinaire. Cette étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham nous en dit plus, en suggérant l’incontinence comme un vrai marqueur de maladies chroniques et précisément d’hypertension, d’hypercholestérolémie et de maladies pulmonaires, en particulier l’asthme. Ces conclusions, présentées dans le British Journal of Urology (BJU) International engagent à creuser ces associations par de nouvelles recherches.

Incontinence urinaire : Un marqueur de maladies chroniques ?
BJU International
Seuls 11% des femmes atteintes d’incontinence ne présentent aucune autre maladie chronique

Les conditions médicales chroniques sont fréquentes chez les femmes souffrant d’incontinence urinaire. Cette étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham nous en dit plus, en suggérant l’incontinence comme un vrai marqueur de maladies chroniques et précisément d’hypertension, d’hypercholestérolémie et de maladies pulmonaires, en particulier l’asthme. Ces conclusions, présentées dans le British Journal of Urology (BJU) International engagent à creuser ces associations par de nouvelles recherches.

Il s’agit d’une analyse des données de 3.800 femmes souffrant d’incontinence urinaires et ayant participé aux vagues des National Health and Nutrition Examination Surveys, menées de 2005-06 à 2011-12. La première conclusion est que seulement 11% des participantes ne présentaient pas d’autres problèmes de santé chroniques. Plus largement les chercheurs ont étudié les données de prévalence, chez ces participantes pour 12 affections chroniques et ont exploré les associations entre ces maladies chroniques et le type et la sévérité de l’incontinence. Enfin, l’équipe a pris en compte l’âge, le niveau d’études, l’origine ethnique, certains antécédents gynécologiques, et l’adiposité. L’analyse montre que :
Seuls 11% de ces participantes incontinentes ne présentaient aucune maladie chronique ;
parmi les participantes incontinentes qui présentaient au moins une affection chronique, 4 catégories ont pu être identifiées :
les participantes à risque cardiovasculaire récent ;
les participantes à risque cardiovasculaire plus ancien ;
les participantes atteintes d’asthme;
les participantes atteintes de maladies chroniques multiples.
Lire l’intégralité de l’article sur santelog

Bonne journée
Françoise