Dès que l’on touche à la prostate, les conséquences sont souvent dramatiques, c’est ce qu’explique le Dr Marie-Hélène Colson, sexologue :
Dans le dernier numéro de Sexologies, le Dr Marie-Hélène Colson*, sexologue, fait le point sur la dysfonction érectile liée à l’adénome de la prostate. Si les troubles urinaires en lien avec cette affection sont bien connus, les conséquences sexuelles ont longtemps été négligées et passées sous silence.
L’adénome de la prostate, également appelé hypertrophie bénigne de la prostate, a un impact non négligeable sur la qualité de vie de l’homme vieillissant. Les troubles urinaires, à type d’envies impérieuses ou urgentes, de brûlures à la miction, de difficultés à initier la miction, contraignent à des levers nocturnes fréquents et perturbent le sommeil. Moins connus, les troubles sexuels à type de dysfonction érectile, sont pourtant plus importants chez les patients souffrant d’adénome de la prostate que dans la population ne consultant pas en urologie.
Des études ont ainsi montré que leur importance, ainsi que la baisse de la satisfaction sexuelle, étaient davantage corrélée à la gêne urinaire qu’au vieillissement, battant en brèche l’idée que l’âge expliquait les symptômes sexuels.
Pour le moment, on sait mal expliquer le lien physiopathologique entre ceux-ci, les troubles urinaires et l’adénome de la prostate. Le lien psychologique est mieux connu : la diminution de la qualité de vie, de la confiance en soi ou encore un sentiment d’échec, un trouble de l’humeur, vont contribuer à l’aggravation des difficultés sexuelles.
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Françoise Soros