Poème d’Emmanuel Arago (1812-1896)
Peut-être, verrez-vous ce lieu d’aisance différemment, après la lecture de ces quelques vers ?
Vous qui venez ici dans une humble posture,
Débarrasser vos flancs d’un importun fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Épancher dans l’amphore un courant d’onde pure,
Puis, sur l’autel fumant, placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
Lecture conseillée :
- Pathologies des toilettes : Gerard Amarenco, Agnès Senéjoux
J’espère que ce billet vous aura plu.
Merci pour votre passage et excellente journée
Françoise Soros
Crédit photo : pixabay
Bonjour
Mon grand père décédé depuis avait affiché dans nos toilettes ce texte d’Arago, mais qui avait été modifié en faisant allusion a la préservation de la nature et de la nécessité d’arréter la destruction de la foret amasonienne par l’utilisation de notre index.
Je ne trouve plus trace de l’auteur de cette « parabbole » pourriez vous m’y aider s’il vous plait.
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Bonjour, je ne puis malheureusement pas vous aider. Bonne chance cependant pour vos recherches.
Françoise
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