Un nombre non négligeable de patients présente des troubles mictionnels liés à un abus sexuel. Il importe de faire le lien afin d’éviter des explorations, voire une escalade thérapeutique, inutiles. (1)
La définition des abus sexuels n’est pas consensuelle. Elle regroupe selon les études des actes, des paroles ou encore des gestes et ne concerne en général que les enfants et les adolescents. Selon ces définitions très larges, de 12 à 33 % des femmes et de 8 à 16 % des hommes ont été victimes d’abus sexuels, chiffre bien supérieur aux estimations des praticiens. (2)
Sources : (1) (2) Lequotidiendumedecin
En complément de lecture :
- Implications à long terme des abus physiques/sexuels sur la sphère pelvi-périnéale – lire l’article
- Les survivantes d’abus sexuels : ce que le kiné devrait savoir – lire l’article
- Conséquences des maltraitances sexuelles. Les reconnaître, les soigner, les prévenir – lire l’article
En conclusion :
Il est primordial d’écouter le ou la patiente et si possible l’amener à évoquer ces épisodes combien douloureux. Un grand nombre de femmes qui viennent en rééducation parviennent non sans difficulté à nous confier ces périodes de leur vie enfouies.
C’est le but aussi de la rééducation périnéale !
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Françoise Soros