Bonjour
Dernier rebondissement en date dans la problématique de la légitimité du dépistage du cancer de la prostate (en France environ 70000 nouveaux cas et 8.000 décès chaque année). On connaît le sujet. Faut-il (ou non) le dépister systématiquement à partir de simples prélèvements de sang régulièrement pratiqués à partir de 50 ans ? On sait aussi que c’est là un sujet de vives polémiques chez les spécialistes d’urologie et ceux de santé publique. Les premiers font valoir tous les bénéfices que peuvent en tirer leurs patients. Les seconds mettent en garde contre les effets secondaires de thérapeutiques invasives trop vite mises en œuvre.
Cette controverse sur le rapport entre les risques et les bénéfices est aujourd’hui relancée avec la publication sur le site du Lancet d’une étude européenne (1) dont les conclusions apparaîtront une nouvelle fois quelque peu paradoxales : le dépistage par PSA du cancer de la prostate pourrait réduire…
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