Difficile d’imaginer le calvaire qu’a enduré pendant des mois cet adolescent de 12 ans. Chaque fois qu’il commençait à vider sa vessie, une odeur pestilentielle envahissait immédiatement les toilettes et toute la maison, précisent des médecins suisses qui rapportent ce cas clinique dans la revue European Journal of Pediatrics. Cette expérience pluriquotidienne, aussi inquiétante qu’embarrassante, avait conduit ce jeune garçon à finalement refuser d’uriner ailleurs que chez lui.
L’adolescent ne souffrait d’aucun autre symptôme, en particulier, il n’était pas fiévreux, n’éprouvait pas de difficulté à uriner, ne présentait pas de mictions impérieuses, ni trop fréquentes. Bref, il était parfaitement sain par ailleurs.
Ce garçon finit par être adressé par son médecin traitant pour consultation dans le service de néphrologie de l’Hôpital universitaire pour enfants de Bâle (Suisse). C’est alors que les techniciens de laboratoire eurent une idée plus précise de ce que signifiait pour ce jeune patient d’avoir des urines malodorantes. Celles-ci avaient une odeur épouvantablement tenace qui faisait penser à un encaustique pour meubles, mais pas un à la cire d’abeilles de toute évidence ! « A peine avaient-ils ouvert le tube d’urine que la pièce avait dû être grandement aérée », écrivent le Dr Nina Lenherr et ses collègues.
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Françoise Soros