Comprendre les difficultés à uriner : causes et traitements


Les difficultés à uriner peuvent être causées par de nombreux facteurs différents. Voici quelques-unes des causes les plus courantes :

  1. Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) : Cette condition est courante chez les hommes plus âgés et peut causer des difficultés à uriner en raison de l’élargissement de la prostate. Le traitement peut inclure des médicaments, une intervention chirurgicale ou des procédures mini-invasives.
  2. Infection urinaire : Les infections urinaires peuvent causer des douleurs ou des brûlures pendant la miction, ainsi que des difficultés à uriner. Les antibiotiques sont souvent utilisés pour traiter les infections urinaires.
  3. Obstruction urinaire : Les calculs rénaux ou les tumeurs peuvent causer une obstruction dans les voies urinaires, ce qui peut rendre l’urination difficile ou douloureuse. Le traitement dépendra de la cause de l’obstruction.
  4. Troubles neurologiques : Certaines maladies ou blessures qui affectent les nerfs peuvent causer des problèmes de contrôle de la vessie ou des difficultés à uriner. Le traitement peut inclure des médicaments ou une intervention chirurgicale.
  5. Effets secondaires de certains médicaments : Certains médicaments peuvent causer des difficultés à uriner. Si c’est le cas, votre médecin peut recommander de changer de médicament ou de modifier la dose.
  6. Cancer de la prostate : Le cancer de la prostate peut causer des difficultés à uriner en raison de l’élargissement de la prostate ou de l’obstruction des voies urinaires. Le traitement dépendra du stade du cancer.

La rétention urinaire chez la femme peut être causée par différents facteurs tels que des troubles du système nerveux, des problèmes musculaires du plancher pelvien, des infections du système urinaire, des effets secondaires de médicaments ou de la chirurgie. Les symptômes de la rétention urinaire peuvent inclure une faible sensation de miction, une douleur ou une gêne lors de la miction, une envie persistante d’uriner, mais peu ou pas de production d’urine. Il est important de consulter un médecin si vous présentez ces symptômes, car la rétention urinaire non traitée peut entraîner une infection urinaire, des calculs rénaux et d’autres complications.

Le traitement dépendra de la cause sous-jacente de la rétention urinaire et peut inclure des médicaments, des procédures chirurgicales ou une thérapie physique pour renforcer les muscles du plancher pelvien.

Si vous avez des questions, n’hésitez-pas à les poser. Portez-vous bien. Françoise

La couche intelligente contre l’incontinence


Ontex annonce avoir développé une couche ‘intelligente’ permettant d’améliorer les soins d’incontinence des patients.

Un capteur imprimé sur la couche ainsi qu’un émetteur clipsé permettent de déterminer avec précision le niveau de saturation de la couche, via une application pour appareil mobile, alertant ainsi les soignants lorsqu’il est nécessaire de changer la couche.

‘Les résultats montrent qu’il est possible de réduire jusqu’à 50% les cas de fuites d’urine sur les vêtements et le linge, allégeant ainsi l’une des tâches les plus lourdes et les plus coûteuses dans les institutions’, précise l’entreprise.

Le processus de validation se poursuivra au cours du premier semestre 2021, avec un lancement commercial progressif au deuxième trimestre de cette année.

Sources : http://CercleFinance.com

Bonne lecture. Portez-vous bien

Françoise

Alzheimer : quelques conseils pour gérer l’incontinence


Outre les pertes de mémoire et l’agitation, la maladie d’Alzheimer peut entraîner une incontinence, aussi bien urinaire que fécale. Si l’incontinence est relativement fréquente chez les personnes âgées, elle l’est d’autant plus chez les patients atteints de démence. Pour les aidants familiaux, il s’agit d’une difficulté de plus à gérer au quotidien. Cap Retraite a réuni pour vous quelques conseils pour surmonter plus facilement le problème de l’incontinence chez un proche atteint de la maladie d’Alzheimer.

L’incontinence est-elle un symptôme fréquent de la maladie d’Alzheimer ?
L’incontinence n’est pas à proprement parler un symptôme de la maladie d’Alzheimer. Elle est pourtant fréquente chez les personnes âgées atteintes de démence. La prévalence de l’incontinence urinaire est en effet trois fois plus élevée et l’incontinence fécale quatre fois plus chez les sujets présentant une démence que chez les autres, d’après une étude récente publiée dans la revue de la PLOS (bibliothèque américaine publique des sciences).

L’incontinence chez les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer s’explique par plusieurs facteurs liés aux conséquences de cette pathologie qui touche le cerveau et les capacités cognitives du patient :
– difficultés à identifier leurs besoins physiques, en raison d’un dysfonctionnement neuronal,
– oubli de l’emplacement des toilettes ou difficultés à les distinguer des autres pièces,
– désorientation, surtout lorsque la personne se trouve dans un lieu qui ne lui est pas familier,
– perte d’autonomie physique rendant l’accès aux toilettes plus lent,
utilisation de certains médicaments qui affaiblissent les sphincters ou à effet diurétique,
– difficulté à exprimer verbalement son besoin de se soulager à un aidant familial ou professionnel.

L’incontinence peut-elle être due à une autre cause ?
L’incontinence n’est pas toujours liée à la maladie d’Alzheimer. Le patient peut tomber malade comme n’importe qui d’autre. L’incontinence urinaire peut simplement être le symptôme d’un problème de santé sous-jacent, qui nécessitera une consultation chez le médecin traitant, suivie d’un traitement approprié.

Les symptômes suivants peuvent indiquer un tel problème de santé :
– présence de sang dans l’urine ou les selles,
– douleurs à la prostate chez les hommes,
– urine nauséabonde (il peut s’agir d’une infection des voies urinaires, une déshydratation, un diabète ou un autre problème rénal),
– une perte de poids,
– une forte constipation,
– douleurs lors de la miction, mal au dos et autres (par exemple, un mal de tête peut être un signe d’insuffisance rénale).

Lire l’intégralité de l’article sur capretraite

Au plaisir de vous lire et à très bientôt
Françoise

Incontinence : un marqueur de maladies chroniques ?


Les conditions médicales chroniques sont fréquentes chez les femmes souffrant d’incontinence urinaire. Cette étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham nous en dit plus, en suggérant l’incontinence comme un vrai marqueur de maladies chroniques et précisément d’hypertension, d’hypercholestérolémie et de maladies pulmonaires, en particulier l’asthme. Ces conclusions, présentées dans le British Journal of Urology (BJU) International engagent à creuser ces associations par de nouvelles recherches.

Incontinence urinaire : Un marqueur de maladies chroniques ?
BJU International
Seuls 11% des femmes atteintes d’incontinence ne présentent aucune autre maladie chronique

Les conditions médicales chroniques sont fréquentes chez les femmes souffrant d’incontinence urinaire. Cette étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham nous en dit plus, en suggérant l’incontinence comme un vrai marqueur de maladies chroniques et précisément d’hypertension, d’hypercholestérolémie et de maladies pulmonaires, en particulier l’asthme. Ces conclusions, présentées dans le British Journal of Urology (BJU) International engagent à creuser ces associations par de nouvelles recherches.

Il s’agit d’une analyse des données de 3.800 femmes souffrant d’incontinence urinaires et ayant participé aux vagues des National Health and Nutrition Examination Surveys, menées de 2005-06 à 2011-12. La première conclusion est que seulement 11% des participantes ne présentaient pas d’autres problèmes de santé chroniques. Plus largement les chercheurs ont étudié les données de prévalence, chez ces participantes pour 12 affections chroniques et ont exploré les associations entre ces maladies chroniques et le type et la sévérité de l’incontinence. Enfin, l’équipe a pris en compte l’âge, le niveau d’études, l’origine ethnique, certains antécédents gynécologiques, et l’adiposité. L’analyse montre que :
Seuls 11% de ces participantes incontinentes ne présentaient aucune maladie chronique ;
parmi les participantes incontinentes qui présentaient au moins une affection chronique, 4 catégories ont pu être identifiées :
les participantes à risque cardiovasculaire récent ;
les participantes à risque cardiovasculaire plus ancien ;
les participantes atteintes d’asthme;
les participantes atteintes de maladies chroniques multiples.
Lire l’intégralité de l’article sur santelog

Bonne journée
Françoise

Oups ! Non aux fuites urinaires


Les troubles urinaires ne sont pas l’apanage des 4e et 3e âges: ils concernent 3 à 3,5 millions de femmes en France, dont 10% sont âgées de 20 à 30 ans.

Moins d’un tiers des femmes souffrant d’incontinence ose en parler à leur médecin ou leur gynécologue.

 

Cette réclame agace profondément Nadine. Tout comme celle-ci, mettant en scène une bande de femmes étonnamment joyeuses, heureuses de danser toutes ensemble sans raison apparente. À moins que ce soit le port d’une couche-culotte qui les mette dans cet état de transe collective.

Les protections : utiles, mais…

Pour les professionnels de santé, les publicités pour les protections posent également problème, mais pour une autre raison. «On a été ému par certaines publicités faisant état des couches comme si c’était la panacée. Les couches, oui, c’est une aide utile, soit de manière transitoire, soit après avoir envisagé toutes les autres possibilités en vain. Les protections ne sont qu’un dernier recours», insiste Christian Castagnola, urologue, vice-président délégué à la communication de l’Association des urologues de France, qui organise chaque année la semaine de la continence et propose des campagnes d’information pour le grand public.

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Bonne lecture et à bientôt
Françoise Soros

Les promesses d’une analyse génomique – Incontinence urinaire 


L’incontinence urinaire chez les femmes est fréquente avec près de 50 % des femmes adultes qui connaissent occasionnellement des fuites. On sait que des facteurs génétiques ou héréditaires contribuent à la moitié de l’incontinence urinaire, mais jusqu’à maintenant, les études n’ont pas permis d’identifier les variantes génétiques associées à la maladie. 

S’exprimant à la conférence annuelle de la Société européenne de génétique humaine, le Dr Rufus Cartwright, chercheur au Département d’épidémiologie et de biostatistique de l’Imperial College de Londres, a déclaré que les analyses de son équipe estiment que des médicaments utilisés pour le traitement d’autres conditions peuvent aider les femmes affectées à lutter contre ce problème.

Les dysfonctionnements du plancher pelvien incluant l’incontinence urinaire, mais également l’incontinence fécale et les prolapsus pelviens ont un effet dévastateur sur la qualité de vie. Ces troubles surviennent fréquemment après l’accouchement ou à la ménopause même si certaines femmes déclarent une incontinence qui date de l’enfance. Sur les 25 % de femmes qui sont suffisamment affectées pour que cela handicape leur vie quotidienne, la plupart souffrent d’une incontinence de stress qu’on puisse définir par la perte de petites quantités d’urine associées au rire, à la toux, aux éternuements, à l’exercice ou à d’autres mouvements qui augmentent la pression sur la vessie. L’incontinence impérieuse, qui caractérise un besoin urgent d’uriner en provoquant une fuite d’urine, affecte seulement environ 5 % des femmes et 5 à 10 % souffrent des deux troubles.

25 % des femmes adultes subiront une incontinence assez grave pour avoir une incidence sur leur qualité de vie selon le Dr Cartwright. C’est donc une priorité de trouver une cause génétique et un traitement potentiel.

Les chercheurs ont entrepris une étude d’association pangénomique (GWAS) sur 9 000 femmes de 3 groupes en Finlande et au Royaume-Uni en confirmant leurs résultats dans 6 autres études. Les études d’association pangénomiques fonctionnent en analysant les marqueurs à travers les ensembles complets d’ADN d’un grand nombre de personnes afin de trouver des variantes génétiques associées à une maladie particulière.

L’analyse des données de l’étude a permis d’observer un locus de risque pour l’incontinence urinaire qui est proche du gène de l’endothéline. Ce dernier est connu pour être impliqué dans la capacité de la vessie à se contracter. Les médicaments qui fonctionnent sur la voie de l’endothéline sont déjà utilisés dans le traitement de l’hypertension pulmonaire et du syndrome de Raynaud. Ce dernier est un état où le spasme des artères entraîne une réduction du débit sanguin vers les doigts.

Des études antérieures ont échoué à confirmer les causes génétiques de l’incontinence. Même si j’avais toujours l’espoir de trouver quelque chose d’important, il y avait des défis majeurs pour trouver suffisamment de femmes pour participer afin de collecter l’information sur l’incontinence selon le Dr Cartwright…

Lire l’intégralité de l’article : Analyse génomique

Portez-vous bien

Françoise 

Projet français de sphincter urinaire robotisé


Un projet français de sphincter urinaire robotisé lève 14 millions d’euros

(AFP) – La jeune pousse grenobloise UroMems a annoncé mardi avoir levé 14 millions d’euros lors d’un premier tour de table afin de développer un implant connecté et intelligent pour traiter l’incontinence urinaire sévère, en forte augmentation avec le vieillissement de la population.

Le tour de table a été mené par le fonds allemand Wellington Partners, et complété par Bpifrance via le fonds public de soutien à l’innovation dans les biotechs (FABS), Cita Investissement, CEA Investissement et du fonds de capital-risque allemand b-to-v Partners AG.

« Cette levée de fonds va nous permettre de finaliser le développement de notre produit et ainsi pour la première fois d’apporter au marché un sphincter urinaire artificiel innovant qui représente une solution efficace et ergonomique au bénéfice des patients », a estimé Hamid Lamraoui, co-fondateur et président d’UroMems, cité dans un communiqué.

Lire l’intégralité de l’article sur Le Figaro

Bonne lecture et à très bientôt
Françoise Soros

Tester son débit urinaire avec Minze


Vous retenir d’uriner pendant un certain temps, avant de vous rendre chez un urologue, afin de connaître son avis sur votre jet urinaire, c’est complètement dépassé grâce à Minze HomeFlow. Cette innovation de la start-up anversoise Minze Health représente une percée en urologie que le corps médical attendait depuis longtemps.

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De quoi s’agit-il ? Du test du débit urinaire, par lequel l’urologue contrôle la façon dont un patient urine. Le jet est-il puissant ? S’interrompt-il parfois ? Voilà pourquoi les patients doivent attendre, la vessie pleine, dans une salle d’attente, avant de pouvoir à leur tour uriner dans l’indicateur de débit urinaire. C’est loin d’être idéal, affirme Vermeulen : « Personne n’apprécie d’uriner sur commande, surtout pas les personnes qui ont des problèmes urinaires. En outre, le médecin ne dispose que d’un enregistrement momentané d’une émission urinaire. Il tente ensuite d’en savoir plus en demandant au patient de tenir à jour un journal urinaire, mais souvent, cela manque de précision et cela devient vite quasiment inutilisable. Nombre de médecins ne s’y fient donc guère. »

Et voici que débarque l’HomeFlow, l’appareil pour flux urinaire que Minze a conçu et qui permet au patient de mesurer chez lui plusieurs jets urinaires. Vermeulen : « Après avoir uriné, toutes les données sont transférées au smartphone de l’utilisateur qui peut encore indiquer s’il a ressenti une envie pressante, ce qu’il a bu au préalable et s’il y a eu avant éventuellement une perte urinaire.

Lire l’intégralité de l’article sur Datanews

Bonne lecture et à très bientôt 

Françoise Soros

Incontinence urinaire : le poids génétique


Dans le risque d’incontinence urinaire, la génétique joue un rôle important, estimé à plus d’un tiers du risque total. Toutes les études convergent vers une prédisposition génétique dans l’incontinence urinaire d’effort (sport, éternuement etc..) estimée entre 30 et 40% 

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Dr Brigitte Fatton, gynécologue obstétricien, spécialisée en uro-gynécologie au CHU de Nîmes : « La génétique compterait pour environ 34% dans l’incontinence d’effort et pour 37% dans l’incontinence « par urgenturie » (envies pressantes d’uriner). Les facteurs génétiques en cause dans ces fuites urinaires se rapportent essentiellement à la qualité du collagène présent dans le tissu conjonctif (peau, tendons, ligaments, parois des organes et des vaisseaux sanguins) mais aussi à celle des cellules des fibres musculaires »….

A quand un dépistage génétique de l’incontinence urinaire ?

Ces facteurs génétiques sont désormais connus mais il est encore impossible de désigner précisément les gènes impliqués.

L’intérêt de ces recherches génétiques en cours serait de pouvoir dépister les femmes ayant un risque plus important de fuites urinaires et/ou de prolapsus en vue d’affiner une stratégie de prévention primaire (avant que ne surviennent l’incontinence urinaire ou le prolapsus génito-urinaire) ou secondaire, vis-à-vis des facteurs acquis (environnementaux comme l’obésité, l’accouchement etc.).

Pour en savoir plus, l’article est par ici : http://www.e-sante.fr/incontinence-urinaire-femme-se-liberer-genetique/actualite/1014

Bonne lecture et à très bientôt
Françoise Soros

DFree, pour mieux gérer votre incontinence 


La solution D Free, développée par la société japonaise Triple W, permet aux personnes sujettes à l’incontinence de mieux la gérer au quotidien, via une application de smartphone signalant à l’utilisateur le meilleur moment pour aller aux toilettes. Une solution qui pourrait bien faciliter la vie quotidienne des seniors et personnes handicapées.

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La société Triple W a récemment proposé une solution à l’incontinence fécale : un dispositif de vigilance et d’alerte qui prévient les utilisateurs en avance que le besoin d’aller aux toilettes se fait pressant. Il repose sur un détecteur qui, placé dans les sous-vêtements, détecte et surveille le transit intestinal. Il est relié à une application smartphone, qui permet de donner l’alerte.

« Fixé sur le ventre, le détecteur utilise les ultrasons pour surveiller les organes internes et envoyer les données au smartphone, qui les affiche », explique Ryohei Ochiai, salarié de Triple W.

Un point toujours problématique, cependant : trouver un système de fixation confortable et adapté. « Nous sommes toujours en train de réfléchir au meilleur moyen de fixer le détecteur sur le ventre de l’utilisateur : adhésif ou ceintures. Beaucoup de seniors s’inquiètent du risque d’irritation de la peau », explique M. Ochiai.

Sources : http://www.silvereco.fr/dfree-une-innovation-japonaise-pour-mieux-vivre-avec-lincontinence/3166098

Bonne lecture et à bientôt 

Françoise Soros