Programme interactif de rééducation du périnée sur Wii


Le programme de rééducation du périnée Physiofun est un jeu de sport sur console Wii

Des multiples jeux et différents exercices sont proposés. Nécessite juste quelques notions d’anglais.

Bande annonce
–> Pour lire la bande annonce du jeu, cliquez juste sur l’image

Portez-vous bien et à bientôt
Françoise Soros

Les fuites d’urines précoces et tardives après adénomectomie


1.1 Lorsque le malade perd ses urines à l’ablation de la sonde urétrale, plusieurs éventualités doivent être envisagées :
• L’incontinence de stress : l’incontinence de stress et les mictions impérieuses peuvent se voir dans le post-opératoire immédiat. Elles sont souvent associées à la cicatrisation de la loge prostatique et disparaissent dans les semaines qui suivent l’intervention.
Ces complications surviennent dans 6 à 10 % des cas.

• Les fuites d’urines par regorgement : elles procèdent soit d’un obstacle cervical, telle une sclérose cervico-prostatique précoce, soit de la présence de tissu prostatique résiduel. Le diagnostic nécessite la recherche clinique d’un globe vésical, la mesure du résidu et une urétrographie rétrograde.
• Les fuites par contractions anarchiques du détrusor ou mictions impérieuses doivent être évoquées une fois affirmée la liberté de la filière cervico-urétrale.

1.2 Lorsque les fuites persistent à distance de l’intervention, un examen urologique complet est indispensable.
Cet examen doit comprendre un examen clinique urologique et neurologique.
• L’examen neurologique est indispensable afin d’éviter une intervention prostatique pour des troubles urinaires d’origine neurologique. Plus que de fuites après prostatectomie proprement dite, il s’agit alors de fuites neurogènes, éventuellement aggravées par l’intervention chirurgicale et de pronostic réservé car de traitement très difficile.
• L’instabilité vésicale par contractions anarchiques du détrusor ou mictions impérieuses,soupçonnées sur les données de l’interrogatoire (précession du besoin d’uriner sur les fuites) est affinée par la cystométrie. Une étiologie précise ayant été éliminée, cette instabilité peut être traitées médicalement par les anticholinergiques en l’absence de contre-indications d’ordre général.
• L’incontinence par altération du système sphinctérien distal peut être isolée ou associée aux manifestations précédentes.
– isolée, elle se traduit par des pertes d’urines sans contraction vésicale, ni altération de la perméabilité urétrale, tantôt modérée à la toux et à la fatigue en position debout, ailleurs permanentes diurnes et nocturnes.
– elle peut être associée à une instabilité vésicale et surtout à un obstacle cervical ou urétral.

La survenue d’une incontinence urinaire après adénomectomie correspond à plusieurs mécanismes distincts :
– immédiatement après l’ablation de la sonde, les causes les plus fréquentes sont les mictions par regorgements et l’instabilité vésicale dont les effets sont majorés par le retard à la mise en jeu du système sphinctérien distal et le foyer inflammatoire de la loge d’adénomectomie. Dans les deux cas, le traitement est le plus souvent extrêmement efficace.
– à distance de l’intervention, si certains cas relèvent d’une instabilité vésicale accessible à la thérapeutique, nombreux sont ceux qui relèvent d’une altération plus ou moins étendue du système sphinctérien associé éventuellement à une sclérose obstructive du col ou de l’urètre postérieur.

Les principes de la rééducation vont donc tenir compte de ces orientations diagnostiques et tenter d’améliorer le confort post-opératoire du patient par un traitement périnéal pré-opératoire approprié.

Sources : IIIè Congrès National du groupe de recherche en rééducation d’uro-gynécologie et pathologie digestive. A.J. Thiry

Portez-vous bien
Françoise Soros

Prostate – Faut-il s’alarmer à la moindre difficulté à uriner ?


Difficulté à uriner ou chute du jet urinaire : faut-il s’alarmer ?

Oui, et rapidement pour un homme de 50 ans ou entre 50 et 70 ans. Il faut envisager une consultation par un spécialiste, un urologue.

Oui, mais sans se presser, si vous avez plus de 70 ans et largement au-delà, car cette gêne est banale ; elle traduit une hypertrophie de la prostate qui augmente de volume et a tendance à comprimer la base de la vessie et le canal de l’urètre qui évacue les urines de la vessie vers la sortie.

La difficulté réside en général en 3 types de symptômes :
– être obligé de se lever la nuit plus d’une fois alors qu’on a bien évacué sa vessie avant de se coucher, c’est la nycturie ; 
– uriner peu et être ainsi obligé d’uriner plusieurs fois de suite dans la même heure, c’est la pollakiurie ;
– avoir un jet faible sans puissance, tel qu’on a tendance « à se pisser sur les bottes ».

Face à ces signes, 2 examens complémentaires doivent être réalisés en plus de l’examen clinique de la prostate réalisé par le médecin : le « toucher rectal » qui touche avec le bout de l’index passé par l’anus, la face postérieure de la prostate à travers le rectum. Il juge du volume de la prostate, de sa fermeté ou dureté, de la présence de son sillon central qui sépare la prostate en 2 lobes droit et gauche. Il peut aussi percevoir un petit nodule dans tel ou tel lobe. En dehors que cet examen n’est pas agréable, il n’est pas douloureux et donne souvent une nette envie d’uriner.

Les 2 examens complémentaires sont « l’échographie prostatique » réalisée par voie transrectale et le dosage dans le sang du taux de PSA.

L’échographie donne le volume de la prostate en centimètres cube et repère une éventuelle zone d’échogénicité hétérogène. Elle peut aussi mettre en évidence des calcifications dans la prostate qui pourront guider l’urologue s’il juge nécessaire de faire une biopsie, c’est-à-dire un prélèvement pour affirmer ou infirmer le diagnostic du cancer de la prostate.

Sources : « Le cancer de la prostate » –  Pr Henri Joyeux et Dr Meng Huor Hay – Editions du Rocher

Merci pour votre visite et à bientôt
Françoise Soros

La prostate : de la balle de golf à la balle de baseball


La prostate de la forme d’une châtaigne est la glande du système reproducteur masculin. Entourée par une capsule, elle est située sous la vessie, à la sortie du canal de l’urètre.

De la normalité à l’anormalité  :

Image

Taille normale de la prostate

A la naissance, la prostate a la taille d’un pois mais au fur et à mesure, à la puberté sous l’influence de l’hormone mâle, la testostérone, elle augmente de taille et poids.

C’est vers l’âge de 20 ans, qu’elle atteint sa taille normale adulte :

  • poids : 15 à 20 g
  • taille :  3 à 4 cm

Il est normal qu’avec l’âge, la prostate continue de grossir. Chez la plupart des hommes, il y a une seconde phase de croissance vers la quarantaine  pouvant éventuellement conduire avec le temps à une hypertrophie de la prostate.

Image

Hypertrophie de la prostate

Chez certains hommes, la prostate peut atteindre la taille d’une balle de baseball. C’est ce que l’on appelle une hypertrophie de la prostate.

Cette hypertrophie prostatique concerne environ 50 % des hommes de la soixantaine et jusqu’à 90 % des hommes entre 70 et 80 ans. (1)

L’hypertrophie de la prostate en comprimant l’urètre fait pression sur la vessie, entrainant un inconfort urinaire.

Quels en sont les symptômes ?

En voici une partie :

  • plus de difficultés à uriner qu’avant
  • se réveiller au moins 2 fois la nuit
  • être obligé de pousser pour uriner
  • avoir l’impression de ne pas avoir vidé complètement sa vessie après avoir uriné etc..

En présence de tels symptômes, il est conseillé d’en parler à votre médecin. N’attendez-pas d’avoir atteint la taille de balle de baseball. Ce n’est pas le but !

Merci pour votre visite et excellente journée

Françoise Soros

 

  • Sources :

(1) Centre européen de la prostate

  • Crédits photos

Balle de golf ( marielaurebach)

Balle de baseball (m.hunger)

 

 

Un président qui mouille son pantalon et alors !


Quel est l’homme qui n’est pas à l’abri d’un tel événement suite à une intervention pour  cancer de prostate ! 

Image

C’est ce qui est arrivé à Juan Manuel Santos, le président de la Colombie et dont les médias se sont emparés malheureusement de l’histoire. Et qui plus est, la vidéo fait le buzz sur Youtube ! Lamentable 

S’il n’avait pas été opéré en 2012 d’un cancer de la prostate, nous aurions pu supposer que c’était un simple « trucage » vidéo » mais non c’est une triste réalité. Et pourtant, il n’avait pas caché cette intervention de prostate.

Combien il est compliqué de gérer le quotidien dans de pareilles circonstances.
Des moyens palliatifs, provisoires sont possibles comme  :

Etui pénien

  • l’étui pénien
  • la couleur du pantalon  : pas de ton trop clair

Mais peut-on tout maîtriser dans pareil cas ?
Je compatis !

Articles complémentaires :

Merci pour votre visite et excellente journée

Françoise Soros

Troubles de l’érection et adénome de la prostate


Dès que l’on touche à la prostate, les conséquences sont souvent dramatiques, c’est ce qu’explique le Dr Marie-Hélène Colson, sexologue : 

Dans le dernier numéro de Sexologies, le Dr Marie-Hélène Colson*, sexologue, fait le point sur la dysfonction érectile liée à l’adénome de la prostate. Si les troubles urinaires en lien avec cette affection sont bien connus, les conséquences sexuelles ont longtemps été négligées et passées sous silence.

L’adénome de la prostate, également appelé hypertrophie bénigne de la prostate, a un impact non négligeable sur la qualité de vie de l’homme vieillissant. Les troubles urinaires, à type d’envies impérieuses ou urgentes, de brûlures à la miction, de difficultés à initier la miction, contraignent à des levers nocturnes fréquents et perturbent le sommeil. Moins connus, les troubles sexuels à type de dysfonction érectile, sont pourtant plus importants chez les patients souffrant d’adénome de la prostate que dans la population ne consultant pas en urologie.

Des études ont ainsi montré que leur importance, ainsi que la baisse de la satisfaction sexuelle, étaient davantage corrélée à la gêne urinaire qu’au vieillissement, battant en brèche l’idée que l’âge expliquait les symptômes sexuels.

Pour le moment, on sait mal expliquer le lien physiopathologique entre ceux-ci, les troubles urinaires et l’adénome de la prostate. Le lien psychologique est mieux connu : la diminution de la qualité de vie, de la confiance en soi ou encore un sentiment d’échec, un trouble de l’humeur, vont contribuer à l’aggravation des difficultés sexuelles.

Lire l’intégralité de l’article sur allodocteurs

Articles complémentaires :

Merci pour votre visite et excellente journée

Françoise Soros

Cancer de la prostate : la curiethérapie, des rayonnements ultraciblés.


Moins invasive et traumatisante que l’ablation et la radiothérapie classique, c’est une alternative aujourd’hui reconnue pour des tumeurs limitées.

Au département de radiothérapie de l‘Institut Curie, le défi est constant : il s’agit d’augmenter les doses de radiations sans risquer d’endommager les organes voisins.

Une équation résolue par la curiethérapie, c’est-à-dire la délivrance de rayonnements au sein même de l’organe malade. Alors que dans la radiothérapie classique les rayons sont administrés de l’extérieur, dans la curiethérapie, sa variante « interne », les radiations restent confinées à l’intérieur de l’organe traité, leur champ d’action étant de seulement quelques millimètres. Résultat : une plus grande précision et une moindre agressivité pour les tissus sains environnants.

Consulter l’original sur sciencesetavenir

Excellente journée

Le cancer de la prostate, une affaire de couple.


Mme S. témoigne :

3489669585_13d3a3e9b9

 

 

 

 

 

 

 

Accompagner un mari opéré d’un cancer de la prostate et depuis ce jour, incontinent, relève à la fois du désir de lui apporter un bien-être physique et psychologique et également de ne pas se laisser soi-même submerger par une pathologie qui touche le couple. J’ai la chance d’être optimiste et positive.

Voici donc ce que j’ai essayé de faire, à l’intuition, pour notre survie :

Être présente à ses côtés dans les moments difficiles : opération, séjour à la clinique, suites opératoires.

  • Être attentive à tout ce qui peut apporter un soulagement physique par l’aménagement discret de notre lieu de vie, par le choix de tenues vestimentaires adaptées afin d’éviter gêne et humiliation.
  •  Parler le plus simplement du monde de la maladie en employant les termes de cancer, incontinence, impuissance, c’est remettre à leur juste valeur place les problèmes pathologiques au lieu de les considérer comme des tabous et des régressions.
  •  Faire s’exprimer le malade sur ses souffrances, ses sensations, c’est vouloir mieux le comprendre, s’intéresser à lui, partager pour que le fardeau soit moins lourd ; arriver à mettre des mots sur ses angoisses dédramatise les situations et libère énormément.
  • Ne pas se lover dans la maladie, mais au contraire, accepter toutes les occasions de vivre intensément : sorties, voyages, sport, activités culturelles, contacts sociaux.

Enfin, regarder autour de soi : il y a toujours plus malheureux…

En conclusion, je dirai que cela ne m’a demandé aucun effort.
Nos enfants et petits-enfants sont eux aussi présents positivement, depuis bientôt cinq ans.
Nous vivons des moments exaltants et nous espérons que cela durera longtemps encore.
Je sais aussi qu’il peut m’arriver des problèmes de santé. Je peux compter sur mon mari pour qu’il soit à mes côtés : il l’a déjà prouvé.

Merci à Mme S. Pour son témoignage plein de tendresse et d’émotions

» A venir : le témoignage d’Henri, son époux

Pour en savoir plus : 

Merci pour votre visite et excellente journée
Françoise Soros