Questions/Réponses sur les cônes vaginaux


1/ Description :

Il s’agit de petits cônes en forme de tampon, de tailles et de poids différents, qui sont insérés dans le vagin et maintenus en place par la contraction des muscles du plancher pelvien. Les cônes vaginaux peuvent aider à renforcer les muscles du plancher pelvien en fournissant une résistance à la contraction.

2/ Fonctionnement :

Le fonctionnement des cônes vaginaux est assez simple. Les cônes sont généralement de tailles et de poids différents et sont proposés en un ensemble de plusieurs cônes de couleurs différentes. Les femmes doivent insérer le cône le plus léger dans leur vagin et le maintenir en place en contractant leurs muscles pelviens. Les femmes peuvent ensuite progressivement passer à des cônes plus lourds, ce qui augmente la résistance à la contraction musculaire et renforce ainsi les muscles du plancher pelvien.

Le but de l’utilisation des cônes vaginaux est d’entraîner les muscles du plancher pelvien à se contracter correctement et à maintenir cette contraction pendant une période prolongée. Cela peut aider à améliorer la force et la tonicité des muscles pelviens, réduire les symptômes de l’incontinence urinaire et prévenir les prolapsus.

Les cônes vaginaux
Cônes vaginaux sur perineeshop

Il est important de noter que les cônes vaginaux ne conviennent pas à toutes les femmes et qu’il est important de consulter un professionnel de la santé pour déterminer le meilleur dispositif de rééducation pour chaque patient, en fonction de ses besoins individuels et de la gravité de ses symptômes.

3/ Comment savoir si les cônes vaginaux sont adaptés à mon cas ?

La décision d’utiliser des cônes vaginaux pour la rééducation périnéale doit être prise en consultation avec un professionnel de la santé, tel qu’un médecin, une sage-femme ou un physiothérapeute spécialisé en rééducation périnéale.

Avant de commencer à utiliser des cônes vaginaux, il est important de s’assurer que vous n’avez pas de contre-indications médicales, telles que des infections vaginales ou une sensibilité aux matériaux utilisés dans les cônes. De plus, il est important d’être capable d’insérer et de retirer les cônes correctement.

Il est important de suivre les instructions du professionnel de la santé et de ne pas utiliser les cônes vaginaux de manière excessive ou incorrecte, car cela peut causer des douleurs ou des dommages aux tissus vaginaux.

4/ Quels sont les risques associés à l’utilisation des cônes vaginaux ?

L’utilisation de cônes vaginaux pour la rééducation périnéale est considérée comme sûre pour la plupart des femmes, mais il existe certains risques et précautions à prendre en compte.

Voici quelques-uns des risques potentiels associés à l’utilisation de cônes vaginaux :

– Infection : L’utilisation de cônes vaginaux peut augmenter le risque d’infection vaginale ou urinaire si l’hygiène n’est pas maintenue de manière appropriée. Il est important de suivre les instructions du professionnel de la santé sur la façon d’utiliser et de nettoyer les cônes de manière appropriée pour réduire ce risque.

– Douleur ou inconfort : L’insertion et le retrait des cônes vaginaux peuvent être difficiles ou douloureux pour certaines femmes, en particulier si les muscles du plancher pelvien sont très faibles. Il est important de suivre les instructions du professionnel de la santé pour éviter les douleurs ou les blessures.

– Réaction allergique : Certaines femmes peuvent être allergiques aux matériaux utilisés dans les cônes vaginaux. Si vous avez des antécédents d’allergie ou si vous ressentez des démangeaisons, des brûlures ou des douleurs après l’insertion des cônes, il est important de consulter votre professionnel de la santé.

– Prolapsus : L’utilisation excessive ou incorrecte des cônes vaginaux peut aggraver le prolapsus existant ou causer un prolapsus, qui est une descente des organes pelviens.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à les poser. Bonne lecture. Françoise

Pour en savoir plus :

https://www.perineeshop.com/pages/82/cones-vagiaux-aquaflex-comment-les-utiliser

Auto-traitement de l’incontinence urinaire d’effort : Les cônes vaginaux

Renforcez votre périnée avec l’œuf de Yoni : une pratique millénaire pour les femmes


L’œuf de yoni est un petit objet en pierre semi-précieuse qui est inséré dans le vagin pour renforcer les muscles du plancher pelvien, qui soutiennent l’utérus, la vessie, le rectum et le vagin. Le but de l’utilisation de l’œuf de yoni est de renforcer les muscles du plancher pelvien et d’améliorer la fonction sexuelle, la continence et la santé globale du plancher pelvien.

Le Yoni est un symbole du féminin sacré dans l’hindouisme, le bouddhisme et certaines traditions tantriques. Il représente l’aspect féminin de la création et de la fertilité. Le mot « yoni » est dérivé du sanskrit et peut être traduit par « utérus », « vagin » ou « source de la vie ». Le yoni est souvent représenté sous la forme d’une vulve ou d’un triangle, qui symbolise la porte d’entrée vers la vie et la création.

La rééducation périnéale est une technique de renforcement des muscles du plancher pelvien qui peut être utilisée pour traiter l’incontinence urinaire, les prolapsus d’organes pelviens et d’autres problèmes de santé liés au plancher pelvien. La rééducation périnéale peut être pratiquée par des exercices de Kegel, des biofeedbacks électromyographiques, des électrostimulations, des massages et d’autres techniques.

L’utilisation de l’œuf de yoni peut être un outil efficace pour la rééducation périnéale, car il peut aider à renforcer les muscles du plancher pelvien et à améliorer la circulation sanguine dans la région pelvienne. Cependant, il est important de consulter un professionnel de la santé avant d’utiliser un œuf de yoni pour la rééducation périnéale, car il peut y avoir des risques de blessures si l’œuf est mal utilisé ou si la personne a des problèmes de santé préexistants.

En résumé, l’œuf de yoni peut être un outil utile pour la rééducation périnéale, mais il est important de consulter un professionnel de la santé pour déterminer s’il convient à votre situation et pour apprendre à l’utiliser correctement.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à les poser.

Bonne lecture. Françoise

Œstrogènes dans l’incontinence urinaire chez la femme


L’incontinence urinaire correspond à la fuite d’urine au moment de l’apparition d’une toux ou de la pratique d’un exercice (incontinence urinaire à l’effort) ou après une forte impériosité incontrôlable d’uriner (incontinence urinaire impérieuse). Chez les femmes ménopausées, des niveaux d’œstrogènes bas peuvent jouer un rôle dans l’incontinence urinaire. La présente revue a trouvé 34 essais incluant plus de 19 000 femmes dont plus de 9 000 ont pris de l’œstrogène. La revue a trouvé qu’un nombre plus significatif de femmes ayant pris de l’œstrogène par voie locale (vaginale) contre l’incontinence ont signalé une amélioration de leurs symptômes par rapport à un placebo. Il n’y avait aucune preuve permettant de démontrer la persistance des effets bénéfiques d’un traitement œstrogénique local suite à l’arrêt du traitement, mais cela semble peu probable car un retour des niveaux d’œstrogènes naturellement bas aura été constaté chez les femmes. Les essais examinant l’administration systémique (orale) ont, en revanche, constaté que les femmes signalaient une aggravation de leurs symptômes urinaires. Ces preuves proviennent principalement de deux essais de très grande taille incluant 17 642 femmes incontinentes.

Sources : cochrane

Portez-vous et à bientôt
Françoise Soros

 

Oups ! Non aux fuites urinaires


Les troubles urinaires ne sont pas l’apanage des 4e et 3e âges: ils concernent 3 à 3,5 millions de femmes en France, dont 10% sont âgées de 20 à 30 ans.

Moins d’un tiers des femmes souffrant d’incontinence ose en parler à leur médecin ou leur gynécologue.

 

Cette réclame agace profondément Nadine. Tout comme celle-ci, mettant en scène une bande de femmes étonnamment joyeuses, heureuses de danser toutes ensemble sans raison apparente. À moins que ce soit le port d’une couche-culotte qui les mette dans cet état de transe collective.

Les protections : utiles, mais…

Pour les professionnels de santé, les publicités pour les protections posent également problème, mais pour une autre raison. «On a été ému par certaines publicités faisant état des couches comme si c’était la panacée. Les couches, oui, c’est une aide utile, soit de manière transitoire, soit après avoir envisagé toutes les autres possibilités en vain. Les protections ne sont qu’un dernier recours», insiste Christian Castagnola, urologue, vice-président délégué à la communication de l’Association des urologues de France, qui organise chaque année la semaine de la continence et propose des campagnes d’information pour le grand public.

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Bonne lecture et à bientôt
Françoise Soros

Descente d’organe : les symptômes


45% des femmes âgées entre 40 et 80 ans ont un risque d’être victime d’une descente d’organe.

Appelée également prolapsus, ce trouble est causé par le chute de l’utérus dans le bassin et malgré sa fréquence il reste tabou. Douleurs dans le dos, mal de ventre, constipation… Découverte des symptômes avec le Dr Elizabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof et gynécologue médicale à Tours.

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Descente d’organe : c’est quoi 
Le terme de prolapsus définit la descente d’un organe. Le prolapsus utérin correspond ainsi à la descente de l’utérus dans le petit bassin. Il peut s’associer à la descente du vagin, de la vessie, du rectum…
Quelles causes ? Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l’utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s’étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d’un gros enfant, en particulier après un forceps.
La baisse des oestrogènes liée à la ménopause facilite également l’apparition d’un prolapsus génital en raison de la perte d’élasticité des tissus qu’elle induit. Un excès de poids, des facteurs familiaux représentent autant d’éléments prédisposants.

En savoir plus sur Medisite 

Bonne lecture et à bientôt
Françoise Soros

Programme interactif de rééducation du périnée sur Wii


Le programme de rééducation du périnée Physiofun est un jeu de sport sur console Wii

Des multiples jeux et différents exercices sont proposés. Nécessite juste quelques notions d’anglais.

Bande annonce
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Portez-vous bien et à bientôt
Françoise Soros

L’incontinence urinaire de la femme


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Handicap social fréquent, l’incontinence urinaire de la femme a beaucoup bénéficié d’une meilleure compréhension de ses mécanismes physiopathologiques et de l’amélioration des traitements envisageables.
Le diagnostic essentiellement clinique repose sur un interrogatoire méticuleux et un examen physique réalisé dans de bonnes conditions.
Les différents examens complémentaires seront utilisés en fonction du contexte.
Dans l’ensemble peu invasifs, ils permettent une compréhension idéale du dysfonctionnement, pouvant proposer d’emblée le traitement le plus adapté.
De prise en charge multidisciplinaire, l’incontinence relève de traitements médicamenteux, chirurgicaux ou rééducatifs, permettant dans l’immense majorité des cas de faire disparaître un symptôme invalidant.
Ces progrès diagnostiques et thérapeutiques doivent inciter les différents partenaires de santé à évoquer cette pathologie le plus librement possible avec les femmes pour éviter que ce handicap reste un tabou dont le coût en matière de santé publique est loin d’être négligeable.

Bonne lecture
Portez-vous bien
Françoise Soros

Description du Périnée ou plancher pelvien féminin


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Le périnée est l’ensemble des parties molles qui ferment en bas, l’excavation pelvienne. Il supporte les viscères en position orthostatique (debout).

Le « diaphragme pelvien principal  » est formé par les deux muscles releveurs de l’anus en avant, par les muscles ischio-coccygiens en arrière et par les aponévroses de ces muscles.

Chaque muscle releveur de l’anus est formé de deux parties :
– une partie externe, sphinctérienne, qui réalise une sangle autour du rectum dont elle est constrictrice.
– une partie interne, élévatrice, dont les fibres partent du pubis, croisent l’urètre supérieur en lui envoyant des expansions, s’accolent étroitement aux parois latérales du vagin à son tiers moyen et se terminent sur le noyau fibreux central du périnée.
Elles permettent l’ouverture du canal anal et surtout jouent un rôle majeur dans la statique pelvienne.

Chaque muscle releveur est innervé par une branche collatérale du plexus honteux.

(La suite avec la physiologie est en préparation)

Bonne lecture
Portez-vous bien
Françoise Soros

Image : Wikipédia
Source : « Guide pratique de rééducation uro-gynécologique – Odile Cotelle