Comment prévenir et guérir la cystite


Près d’une femme sur deux fait la douloureuse expérience d’une infection urinaire dans sa vie et près de 20% parmi elles subiront des récidives. L’été est une saison particulièrement sensible pour ces douloureuses infections urinaires.

Les signes de l’infection

Comment savoir que vous avez une cystite? C’est simple: vous avez tout le temps envie d’uriner, mais ça ne vient pas, ou alors ça brûle, ça picote, vous faites trois gouttes… et à peine sortie des toilettes, vous ressentez le besoin impérieux d’y retourner ! La présence de sang dans les urines, le plus souvent bénigne, peut survenir. La fièvre supérieure à 38°C, une douleur lombaire sont des signes de gravité évoquant une pyélonéphrite, une infection importante au rein et qui nécessite une consultation médicale urgente.

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Françoise Soros

Relation potentielle entre vessie hyperactive et vessie douloureuse/la cystite interstitielle.


Plus d’1 femme sur 6 est concernée par l’hyperactivité de la vessie (1) et 90% des patients souffrant de cystite interstitielle sont des femmes selon orpha.net (2)

La vessie fonctionne normalement : quand elle est pleine, vous ressentez l’envie d’uriner et vous pouvez vous retenir jusqu’aux toilettes. Vous urinez quand vous le décidez.

En cas d’hyperactivité : des envies irrépressibles d’uriner surgissent. Elles peuvent être si urgentes que vous ne pouvez pas vous retenir d’où la possibilité de fuite urinaire.

Qu’est-ce que la cystite interstitielle ? La cystite interstitielle (CI), désormais appelée Syndrome de la vessie douloureuse, est une maladie inflammatoire de la vessie qui se caractérise par des envies anormales d’uriner (envies pressantes et/ou fréquentes) et par des douleurs importantes dans le bas ventre et la vessie, au niveau de l’urètre (canal transportant l’urine de la vessie vers l’extérieur) ou au niveau du vagin chez les femmes, parfois accompagnées d’une difficulté à uriner. La sévérité des symptômes est variable d’une personne à l’autre. (2)

Des chercheurs suisses et autrichiens ont obtenu une bourse de la Fondation européenne Astellas pour étudier le lien entre le syndrome de la vessie hyperactive et le syndrome de la vessie douloureuse/la cystite interstitielle.
La bourse de 150 000 dollars est octroyée à une étude dirigée par le Dr Marianne Gamper
La Fondation européenne Astellas est heureuse d’annoncer le bénéficiaire de l’édition 2014 de la bourse en faveur de l’urologie fonctionnelle et de l’uro-gynécologie ; il s’agit du Dr Marianne Gamper, qui l’utilisera pour un projet réalisé à la fois en Autriche et en Suisse et qui vise à quantifier les niveaux de marqueur afin d’identifier la relation potentielle entre le syndrome de la vessie hyperactive (SVH) et le syndrome de la vessie douloureuse/la cystite interstitielle. L’équipe du projet gagnant représente trois centres différents : Kantonsspital Frauenfeld et ETH Zürich en Suisse, et Medizinische Universität Graz en Autriche.

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Françoise Soros

Sources :
(1) La vessie hyperactive : Haab F. Rapport sur le thème de l’incontinence urinaire 2007
(2) la cystite intersticielle

Pourquoi la femme a t’elle plus d’infections urinaires que l’homme ?


Normalement stériles, les urines sont dépourvues de mécanismes de défenses propres.
Elles constituent un excellent milieu de culture pour les germes qui s’y développent.

Mais pourquoi, la femme est-elle plus sujette que l’homme à l’infection urinaire ?

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La femme présente par rapport à l’homme un désavantage anatomique qui la rend plus sujette que lui aux infections urinaires :

  • son urètre (les petits tuyaux jaunes)

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  • L’urètre est le canal qui relie la vessie à l’orifice externe appelé le méat
  • Il est beaucoup plus court, 4 cm chez la femme pour 20 cm chez l’homme
  • De ce fait, la vessie chez la femme,  est plus facilement contaminée par les moindres microbes en provenance de l’anus ou du vagin.

Attention aux gants de toilettes, de vrais nids à microbes ! 

Excellente journée et à bientôt pour un autre : « Le Saviez-vous »