Contrôler une envie pressante d’uriner en un seul clic


Un sphincter artificiel commandé et alimenté en énergie à distance via la technologie Bluetooth

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Contrôler une envie subite de faire pipi via un téléphone, c’est l’idée de cet ingénieur de l’École polytechnique, Sami Hached.

Cet appareil viendrait remplacer le petit muscle en forme d’anneau qui contrôle l’ouverture et la fermeture du conduit de la vessie: le sphincter.

Chez près de 10 % des Canadiens, selon ­Statistique Canada, ce muscle est défaillant et est incapable de retenir l’urine adéquatement: c’est l’incontinence urinaire.

Sami Hached, doctorant en génie électrique à l’École Polytechnique, a consacré sa thèse à la quête d’une solution pratique et non douloureuse pour ces milliers de personnes.

Et au terme de près de cinq ans de recherche acharnée, il a mis au point trois prototypes de sphincters électroniques. Le plus sophistiqué est commandé et alimenté en énergie sans fil, grâce à la technologie Bluetooth.

«Ce sont des sphincters intelligents qui n’ont pas besoin de contact mécanique pour fonctionner, qui protègent vos organes et font attention à votre intimité», explique M. Hached.

«C’est particulièrement pratique pour les personnes à mobilité réduite ou qui vivent en région éloignée, précise le chercheur. Le médecin vous rend visite dans votre salon. Oui. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est la réalité!», se ­réjouit-il.

Pour en savoir plus sur cette invention : Aller aux toilettes en un seul clic

Bonne lecture
Portez-vous bien
Françoise Soros

Des envies pressantes ! Que peut-on faire ?


Urgence, envies pressantes, urgenturie, impériosité, des termes qui conduisent au même résultat : « un besoin brusque et difficilement contrôlable d’uriner ». Forme bien particulière d’incontinence urinaire.

Voici un article qui vient de paraître de Jean-Yves Nau. Dans lequel, il explique  le fonctionnement de ce symptôme appelé aussi « hyperactivité vésicale ». Vous y trouverez des conseils pour gérer plus facilement votre quotidien.
Lire l’article de Jean-Yves Nau  :  Que faire en cas d’envies pressantes

Articles conseillés pour affiner votre recherche :

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Françoise Soros

Infographie édifiante sur l’incontinence


Cette infographie, intitulée « Incontinence : Un problème passé sous silence », a été créée  par Intimina afin de lutter contre les idées fausses qui sont communément partagées concernant l’incontinence.

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Françoise Soros

Impériosité. Paroles de patiente et de dentiste


Il y a des fois où les mots entendus dans son cabinet (pas celui où l’on fait la pause-pipi) valent réflexion !

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C’est le cas d’une patiente qui vient en rééducation périnéale pour un problème d’impériosité (envies pressantes).

5 séances se sont écoulées et je lui demande :

  • Moi : Madame JJJJJ, comment allez-vous ? Avez-vous été ennuyée depuis la dernière séance ?
  • La patiente : Tout va bien, plus de problème. Je gère.
  • Moi : mais c’est très bien. Mais comme ça, d’un seul coup ?
  • La patiente : je me suis fait enlevé une dent et depuis je n’ai plus de problème
  • Moi : c’est étonnant mais que dit votre dentiste ?
  • La patiente : il ne comprend pas

Mais alors, quel est le rapport, s’il y en a un, entre une dent en moins et les impériosités ? Pas de réponse pour le moment. Alors, comme on dit « ça lui a coupé la chique ».
En attendant, la patiente est ravie mais comme il lui reste encore 5 séances à faire, elle préfère cependant, les terminer. Au cas où !

Conclusion
Si vous avez des envies pressantes d’uriner, allez-vous faire enlever une dent, c’est radical.
Et si cela n’était pas suffisant, n’hésitez-pas, pour une autre dent.

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Françoise Soros

Katia, licenciée à cause de son incontinence


Lu pour vous sur le web

Katia, victime d’incontinence, dénonce son calvaire: « J’ai été virée parce que j’allais trop faire pipi »

Cette jeune femme en plus d’harcèlements moraux de toutes sortes a été licenciée de son poste. Son employeur était au courant à son embauche de sa situation puisqu’elle travaillait dans un « atelier protégé ».

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« J’essaye de comprendre pourquoi m’a-t-on foutu à la porte mais je ne comprends pas. J’ai toujours dit que je souffrais d’incontinence » explique Katia, abattue, par cette situation qu’elle estime injuste. « Je suis née prématurée et j’ai une jambe plus courte que l’autre. J’ai donc beaucoup d’eau d’où mon incontinence. Mais mon état de santé était connu de tous dès mon entrée en service à l’atelier protégé. »

Est-ce que des visites régulières.. aux petits coins, peuvent-être un sujet à licenciement ?

Dans de tels cas et à défaut, il serait souhaitable d’utiliser les ustensiles pour faire « pipi debout » à condition d’avoir un endroit, à portée de main, pour le vider. Pas les pots de fleurs, cependant !

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Françoise Soros

Si vous souhaitez lire l’article : clic clic
Crédit photo : capture d’écran

 

Urgences urinaires, ne courez-plus, des solutions existent


L’incontinence urinaire concernerait près de 2 à 3 millions de personnes de tous âges en France. En l’absence de prise en charge, les fuites d’urine peuvent s’aggraver et même contraindre la personne à l’isolement.

  • Tous les ans, l’Association Française D’Urologie (AFU) organise la Semaine de la Continence Urinaire pour informer le public sur les troubles de la continence urinaire et les différents traitements.
  • Les thèmes abordés seront les suivants : 
    • Place de l’urgenturie dans l’incontinence urinaire
    • La prise en charge médicale de l’incontinence urinaire par urgenturie
    • L’urgenturie de l’homme : une affaire de spécialiste

Un moyen de sensibiliser le public pour préserver la continence urinaire tout au long de sa vie.

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La Semaine de la Continence a lieu du 7 au 12 avril 2014

  • Le thème de la semaine de la continence est pour cette année : l’urgenturie qui se distingue par des envies impérieuses difficilement contrôlables pouvant résulter par des fuites urinaires. L’urgenturie est précédée par un besoin urgent d’uriner.
  • L’incontinence urinaire par urgenturie existe à tout âge, aussi bien chez la femme que chez l’homme. D’où la nécessité de s’informer et de consulter soit le médecin référent soit l’urologue.

Pour en savoir plus  :

 

 

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Françoise Soros

(Photo Flickr : enricomaioli)

Besoin urgent de faire pipi : que peut-on faire ?


« La vie m’a appris une chose : quand il y a urgence, il faut parfois savoir ne pas se presser. » [ Christian Blanc ]

Pour rejoindre la citation de Christian Blanc, j’ajouterais qu’il est « tout à fait possible de mieux gérer la situation » et nous allons voir comment.

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Deux contextes sont cependant différents dans cette situation à savoir :

  • Etre à l’extérieur
  • Etre chez soi

La possibilité de mieux gérer de façon active ces besoins urgents peut s’acquérir, en dehors d’une instabilité vésicale qui se manifeste par une urgence mictionnelle avec mictions fréquentes (plus de 8 fois/24h), incontinence et besoin de se lever la nuit pour uriner.

1- Peut-on à la maison, gérer ces envies pressantes ?

Le chez-soi est un lieu où l’on devrait se sentir en sécurité or la « vessie » a besoin d’être dans un climat de confiance et de sérénité pour bien fonctionner (en dehors de tout contexte organique). Le stress, l’inquiétude, le fait de ne pas prendre son temps pour aller aux toilettes, etc sont des facteurs favorisant les envies pressantes.

La vessie est un organe qui « pompe » toutes nos émotions.

Oui, il est possible de lutter contre ces besoins urgents  :

  • Par exemple ne pas se dire « je n’ai pas le temps, j’irai plus tard ». Il arrivera un moment où la vessie sera comme une « montgolfière » et alors là, vous ne pourrez pas retenir !
  • Eviter de boire des quantités de liquides importantes. Il est préférable de boire souvent dans la journée par petites quantités. Siroter votre eau plutôt que boire à la bouteille.
  • Si malgré tout, une envie pressante survenait, pas de panique, vous êtes chez vous. Respirez un bon coup, si besoin est, asseyez-vous et vous verrez que votre vessie sera à même de vous écouter. Elle se calmera quelques instants, le temps de vous permettre d’arriver aux toilettes.

Surtout ne vous précipitez pas au pipi-room car plus vous allez vous énerver, plus la vessie va suivre votre rythme. Et là, risque d’inondation !

2- Peut-on à l’extérieur, gérer ces envies pressantes ?

C’est un combat un peu plus difficile. Vous êtes dans l’angoisse de la fuite à la recherche d’endroits pour soulager vos envies.

  • Y a t-il des toilettes à cet endroit ? Vont-elles être à peu près propres ?
  • Vais-je avoir le temps d’y arriver ? Pleins d’interrogations vous envahissent.

Aussi pour réussir à gérer vous confronter à l’extérieur sans trop de difficultés, il est bon de vous entrainer à la maison calmement. Ne pas retenir trop longtemps, respirer…

Et si besoin, une rééducation périnéale chez un kinésithérapeute spécialisé pourra vous aider à franchir le cap.

Le syndrôme du « paillasson » ou celui de la clef (envies urgentes accentuées en arrivant chez soi) ne seront plus qu’un mauvais souvenir.

Pour vous aider, il existe une application pour smartphone qui répertorie les différentes toilettes de votre ville : « Où sont les toilettes ? » (Toilet Finder) en téléchargement sur Softonic

Tenez-bon. Vous allez y arriver !

Articles complémentaires  :

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Françoise Soros

 

Incontinence urinaire chez les femmes sportives


Les tabous ont la vie dure, surtout chez les femmes sportives de haut niveau, plongées dans un univers de tradition masculine, tournées vers la performance . Elles sont loin d’exprimer à leurs soignants (pas toujours prêts à leur écoute) ces fuites déshonorantes.
Il en est de même pour les femmes pratiquant un « sport de loisir » comme le démontre l’étude ci-dessous. 

Un petit sondage en fin d’article vous attend. Merci de prendre quelques minutes de votre temps, pour y répondre

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Une étude épidémiologique (1) à propos de 100 cas faite par le Service d’urologie du Centre Hospitalier de Mons (Belgique) est fort instructive sur l’incontinence urinaire chez les personnes sportives.

L’analyse épidémiologique de l’incontinence urinaire, réalisée chez cent femmes pratiquant un « sport loisir » à raison de 1 à 2 fois par semaine et non dans le cadre d’une compétition , a révélé :
Une fréquence extrêmement élevée de 31% de déficiences sphinctériennes à 34 ans.

Un interrogatoire extrêmement détaillé a permis de constater que certains éléments pouvaient contribuer de manière significative à l’incontinence.
L’âge, le nombre et le déroulement des accouchements, la kinésithérapie du post-partum, les sports pratiqués, les circonstances des pertes, les changements de sport apparaissent comme des éléments dont il faut tenir compte dans le mécanisme de l’incontinence urinaire d’effort.

Il n’apparaît pas clairement que les antécédents , urologiques, neurologiques ou l’existence d’une irritabilité urétrale, un temps de miction allongé ou l’existence d’une pollakiurie aient une influence majeure sur l’incontinence des sportives.

  • La moyenne d’âge des femmes interrogées était de 29,7 années.
  • La moyenne d’âge pour les femmes continentes était de 27,6 années et 34,7 années pour les femmes incontinentes.

Bien que 50% des femmes ayant accouché présentaient de l’incontinence, 25% des nullipares en présentaient également !

Parmi les femmes sportives incontinentes, 65% n’avaient pratiqué que de la kinésithérapie abdominale en post-partum.
23% de ces patientes pratiquent le jogging et 18% ont changé de sport en raison de leur affection.

La prise en charge précoce de ces problèmes est quasi inexistante pour des raisons multiples. Ceci doit certainement nous inciter à informer davantage les jeunes femmes de l’existence fréquente de ce problème et des remèdes non agressifs qu’en tout intelligence elles pourraient utiliser préventivement.

Conclusion toute personnelle :

  • Bien que cette étude ne soit pas récente, la problématique reste quasi la même en 2014 et il serait important que les médecins prennent le temps d’informer davantage les jeunes femmes ! 
  • Si vous avez des adolescentes, n’hésitez-pas à leur conseiller en langage simple, de contracter de temps en temps leur périnée. Même chose pour les adolescents..
  • Veiller à vous préserver d’une descente d’organes (prolapsus) que le sport intensif pourrait favoriser si votre périnée manque de tonicité. Ce sera l’objet d’un prochain article.

Testons un peu notre vessie : 

 

Articles complémentaires :

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Françoise Soros

Sources
(1) A.J. Thierry, M.Neerdal

 

Les toilettes dans les écoles, lycées, collèges, un vrai cauchemar


Kit de survie pour aller aux toilettes au collège

  •  Pensez à avoir toujours sur vous des mouchoirs en papier et une lotion pour vous laver les mains.
  • Allez aux toilettes à plusieurs. On osera moins vous embêter si vous êtes trois ou quatre.
  • Dans la mesure du possible, allez aux toilettes au début de la récréation, quand il n’y a encore personne !
  •  Si vraiment vous n’osez pas vous rendre aux WC, parlez-en à un surveillant, il trouvera probablement une solution. Il peut, par exemple, vous accompagner discrètement ou vous autoriser l’accès aux toilettes habituellement réservés aux adultes. (1)

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Odeurs, saleté, promiscuité :

  •  la moitié des élèves de CM1 et CM2 se plaignent de maux de ventre parce qu’ils ne veulent pas aller aux toilettes de leur école, selon le rapport annuel de l’Observatoire national de la sécurité des établissements (ONS).

Le constat n’est pas nouveau. De nombreuses études ont été réalisées depuis 1985 allant dans le même sens mais « il semblerait que les problèmes constatés sont appelés à perdurer si un effort généralisé n’est pas engagé », avertit l’ONS dans son rapport 2007, dont l’AFP a eu connaissance lundi et qui doit être présenté mardi.

Lors de l’année scolaire 2005-2006, « près de la moitié des élèves avouent avoir eu mal au ventre parce qu’ils n’avaient pas pu aller aux toilettes », selon l’enquête de l’ONS menée auprès de 865 établissements et à partir de 24.781 questionnaires remplis à partir de témoignages d’élèves.

Une part « non négligeable (d’élèves) paraît présenter des pathologies en rapport avec la non-fréquentation des toilettes: constipation aiguë ou chronique (15,1%), infection urinaire (21,6%) », ajoute le rapport, qui précise toutefois « que le mode de recueil des données ne permet pas de vérifier statistiquement le lien causal ».

« Cependant ces chiffres sont à rapprocher des études réalisées par le professeur Michel Averous, uropédiatre au CHU de Montpellier », qui constate « une recrudescence des consultations pour infection urinaire lors des périodes scolaires » et d’années en années (500 consultations dans son service en 2004, 700 « aujourd’hui »), explique l’ONS.

Selon ce professeur, « il s’agit bien d’un problème de santé important à ne pas négliger car il est source de mal-être de l’enfant et parfois d’échec scolaire ».

L’enquête de l’ONS révèle que 43% des élèves utilisent les sanitaires « régulièrement tous les jours » mais que 48,5% des élèves ne « les utilisent occasionnellement quand ils ne peuvent pas faire autrement » et 7,2% « disent ne jamais les utiliser dont presque la moitié sont pourtant demi-pensionnaires ».

Lire l’intégralité de l’article : AFP 

Pour en savoir plus :

« Le problème des toilettes n’est pas une fatalité. S’en saisir ne doit pas être tabou, vu les conséquences induites sur la santé et le bien-être », précise le rapport annuel de l’ONS, constatant que « les établissements ont du mal à se saisir de cette question des sanitaires ». 59% des collèges et lycées qui ont mis en œuvre des actions pour palier ce problème n’ont pas enregistré d’amélioration durable. 

Articles complémentaires : 

Merci pour votre visite et excellente journée 

Françoise Soros

Sources :
(1) http://www.letudiant.fr/