Les troubles urinaires ne sont pas l’apanage des 4e et 3e âges: ils concernent 3 à 3,5 millions de femmes en France, dont 10% sont âgées de 20 à 30 ans.
Moins d’un tiers des femmes souffrant d’incontinence ose en parler à leur médecin ou leur gynécologue.
Cette réclame agace profondément Nadine. Tout comme celle-ci, mettant en scène une bande de femmes étonnamment joyeuses, heureuses de danser toutes ensemble sans raison apparente. À moins que ce soit le port d’une couche-culotte qui les mette dans cet état de transe collective.
Les protections : utiles, mais…
Pour les professionnels de santé, les publicités pour les protections posent également problème, mais pour une autre raison. «On a été ému par certaines publicités faisant état des couches comme si c’était la panacée. Les couches, oui, c’est une aide utile, soit de manière transitoire, soit après avoir envisagé toutes les autres possibilités en vain. Les protections ne sont qu’un dernier recours», insiste Christian Castagnola, urologue, vice-président délégué à la communication de l’Association des urologues de France, qui organise chaque année la semaine de la continence et propose des campagnes d’information pour le grand public.
Lire la suite de l’article sur slate
Bonne lecture et à bientôt
Françoise Soros