Infographie édifiante sur l’incontinence


Cette infographie, intitulée « Incontinence : Un problème passé sous silence », a été créée  par Intimina afin de lutter contre les idées fausses qui sont communément partagées concernant l’incontinence.

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Françoise Soros

Incontinence urinaire chez les femmes sportives


Les tabous ont la vie dure, surtout chez les femmes sportives de haut niveau, plongées dans un univers de tradition masculine, tournées vers la performance . Elles sont loin d’exprimer à leurs soignants (pas toujours prêts à leur écoute) ces fuites déshonorantes.
Il en est de même pour les femmes pratiquant un « sport de loisir » comme le démontre l’étude ci-dessous. 

Un petit sondage en fin d’article vous attend. Merci de prendre quelques minutes de votre temps, pour y répondre

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Une étude épidémiologique (1) à propos de 100 cas faite par le Service d’urologie du Centre Hospitalier de Mons (Belgique) est fort instructive sur l’incontinence urinaire chez les personnes sportives.

L’analyse épidémiologique de l’incontinence urinaire, réalisée chez cent femmes pratiquant un « sport loisir » à raison de 1 à 2 fois par semaine et non dans le cadre d’une compétition , a révélé :
Une fréquence extrêmement élevée de 31% de déficiences sphinctériennes à 34 ans.

Un interrogatoire extrêmement détaillé a permis de constater que certains éléments pouvaient contribuer de manière significative à l’incontinence.
L’âge, le nombre et le déroulement des accouchements, la kinésithérapie du post-partum, les sports pratiqués, les circonstances des pertes, les changements de sport apparaissent comme des éléments dont il faut tenir compte dans le mécanisme de l’incontinence urinaire d’effort.

Il n’apparaît pas clairement que les antécédents , urologiques, neurologiques ou l’existence d’une irritabilité urétrale, un temps de miction allongé ou l’existence d’une pollakiurie aient une influence majeure sur l’incontinence des sportives.

  • La moyenne d’âge des femmes interrogées était de 29,7 années.
  • La moyenne d’âge pour les femmes continentes était de 27,6 années et 34,7 années pour les femmes incontinentes.

Bien que 50% des femmes ayant accouché présentaient de l’incontinence, 25% des nullipares en présentaient également !

Parmi les femmes sportives incontinentes, 65% n’avaient pratiqué que de la kinésithérapie abdominale en post-partum.
23% de ces patientes pratiquent le jogging et 18% ont changé de sport en raison de leur affection.

La prise en charge précoce de ces problèmes est quasi inexistante pour des raisons multiples. Ceci doit certainement nous inciter à informer davantage les jeunes femmes de l’existence fréquente de ce problème et des remèdes non agressifs qu’en tout intelligence elles pourraient utiliser préventivement.

Conclusion toute personnelle :

  • Bien que cette étude ne soit pas récente, la problématique reste quasi la même en 2014 et il serait important que les médecins prennent le temps d’informer davantage les jeunes femmes ! 
  • Si vous avez des adolescentes, n’hésitez-pas à leur conseiller en langage simple, de contracter de temps en temps leur périnée. Même chose pour les adolescents..
  • Veiller à vous préserver d’une descente d’organes (prolapsus) que le sport intensif pourrait favoriser si votre périnée manque de tonicité. Ce sera l’objet d’un prochain article.

Testons un peu notre vessie : 

 

Articles complémentaires :

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Françoise Soros

Sources
(1) A.J. Thierry, M.Neerdal

 

Journée de la femme, les fuites : parlons-en !


La Journée de la femme : C’est la lutte pour l’égalité homme-femme mais c’est aussi l’occasion de vous libérer Mesdames de certains troubles qui vous empoisonnent le quotidien. Les petites gouttes ! 

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Journée de la femme

Mais dans le domaine qui nous concerne, l’égalité homme-femme n’existe pas. Cependant c’est l’occasion Mesdames d’aborder un problème est qui fort courant et caché au fin fond de vos zones intimes.

Non, non, il n’est pas normal d’avoir des fuites urinaires en :

– riant, sautant, marchant, toussant, éternuant.. Les sports comme Basket, l’athlétisme ou la course à pied sont à éviter tant que vous n’avez retrouver un plancher pelvien (ou périnée) tonique !

Le périnée, mais c’est quoi, allez-vous me répondre !

Wikipédia dit : Le périnée (du latin : perineum, autour des voies évacuatrices) est la paroi inférieure du pelvis, fermant le détroit inférieur, et différent entre l’homme et la femme)

Non, non, les fuites urinaires ne concernent pas uniquement les personnes âgées 

1 femme environ sur 4 après la trentaine a des fuites. Et attention à la cigarette, cela fait en plus de dégâts graves, tousser et donc ce sont les grosses gouttes qui atterrissent là ou vous savez !

Important – Il y a des adolescentes qui par peur d’en parler cachent à leur entourage ces symptômes qu’elles jugent honteux. Oui, cela existe et c’est malheureusement fort courant dans cette tranche d’âge. Parlez-en tout naturellement à votre entourage !

Non, non, au pipi stop et ou stop pipi

Le pipi stop est abandonné depuis des lustres car d’une part il est mal fait et que d’autre part, il peut engendre une rétention urinaire et ou une infection urinaire.
Il est remplacé par le « pipi test » qui se pratique uniquement de temps en temps juste pour tester votre force périnéale. Ne pas retenir plusieurs fois pendant la miction. Une seule fois au début, c’est suffisant.

Non, non, les protections ne sont pas la solution :

Les protections sont un pis-aller et ne doivent être utilisées qu’en cas d’atteinte neurologique.
Elles ne sont pas la solution à des fuites urinaires courantes. C’est une source d’irritation permanente.

La solution, c’est en parler à votre médecin ou à votre gynécologique ! Une dizaine de séances de rééducation périnéale chez un ou une kinée spécialisée vous seront amplement bénéfiques.

Non, non vous n’aurez pas spécialement des fuites pendant les rapports sexuels :

C’est souvent une angoisse pour certaines femmes mais rassurez-vous, les fuites urinaires dans cette activité sont cependant rares. Il serait dommage de vous priver de ce plaisir. Au besoin pour vous rassurer, allez faire une petite pose sur le coin wc avant.

Il y a encore bien de choses à évoquer ensemble mais ce sera pour un peu plus tard.

Bonne fête Mesdemoiselles, Mesdames et excellente journée à vous toutes

Articles complémentaires :

Françoise Soros

Jogging, Marche, Périnée : le trio infernal !


Voici un article trouvé pour vous et que je vous livre tel quel.

« J’ai fait pipi à la culotte » Une réalité bien courante et non dite !

Jogging  marche rapide  périnée ... Que faut il choisir

Jogging, marche rapide, périnée … Que faut il choisir ?

Ça sent déjà bon le printemps, on a envie de bouger, de se tonifier … mais certains inconforts peuvent nous forcer à faire un choix. Mon boulot m’amène à côtoyer un public très féminin et le fait que je sois maman/sportive peut se révéler utile lorsque l’on me parle de sport à impact.

Pour s’affiner au printemps, une furieuse envie de jogging nait chez beaucoup d’entre nous, et pourtant, ces impacts peuvent engendrer des désagréments non négligeables .La marche rapide est souvent pratiquée pour se remettre en forme et se préparer à la course, mais c’ est aussi une bonne solution si vous n’aimez pas ou ne pouvez pas courir : articulations fragiles, incontinence d’effort, etc.

J’ai fait pipi dans ma culotte !
C’est super tabou, et pourtant c’est une réalité que l’on rencontre souvent.

Et ce tabou nuit énormément ! On n’ose pas en parler, donc on ne sait pas vers qui s’orienter pour résoudre ce problème.L’incontinence urinaire de la femme reste de nos jours un symptôme non déclaré et donc sous-évalué. Elle toucherait 40 à 60% des mamans. Il existe plusieurs types de perte d’urine mais, dans le cas des impacts, il s’agirait plus souvent incontinence à l’effort.

L’incontinence d’effort se définit comme perte involontaire d’urine lors d’efforts dans la vie courante tels que les éternuements ou la toux. Elle est provoquée par une augmentation brutale de la pression dans l’abdomen, donc très en relation avec les activités physiques qui augmentent toujours cette poussée vers le bas. Elle peut survenir pendant la course, les sauts et les soulèvements de charges.

Rappelons que le plancher pelvien est un groupe de muscles qui tapisse le bassin (chez l’homme aussi!). Il peut subir des dommages avec les grossesses, la ménopause, certaines interventions chirurgicales, mais aussi des problèmes de constipation chronique…et la mauvaise pratique sportive.

Des solutions ?
Comme toujours, je vous encourage à filer voir votre gynéco ou votre kiné spécialisé (ou encore sage femme). Les kinés disposent souvent d’un matériel adéquat et peuvent faire un boulot formidable en quelques séances seulement. Évidemment, il faudra aussi voir la pratique sportive habituelle. Est-elle adaptée ou pas? Il y a des sports à impacts, et d’autres dont les impacts sont plus faibles. Pendant les séances (voir après), on pourrait recommander la natation, le cyclisme, la marche, le yoga…et les bons abdominaux qui s’effectuent en creusant le ventre et en diminuant au maximum les pressions néfastes.

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Françoise Soros

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Comprendre l’énurésie ou pipi au lit


Le contrôle mictionnel relève d’une acquisition progressive durant les premières années de la vie.

Si la propreté, d’abord diurne puis nocturne, est généralement obtenue vers l’âge de 3 ou 4 ans dans près de 70% des cas, de nombreux enfants présentent des fuites d’urine jusqu’à l’adolescence, voire au-delà.

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Le passage de l’automatisme vésical du nouveau-né à l’activité vésico-sphinctérienne coordonnée et consciente de l’adulte s’effectue habituellement sans aucun problème.
Cette période n’en demeure pas moins une phase critique, parfois même dangereuse chez certains sujets. Des désordres purement fonctionnels peuvent affecter l’enfant et induire, au-delà d’une certaine limite physiologique, une véritable pathologie, jusqu’ici souvent considérée comme organique et que seules les explorations urodynamiques ont permis d’individualiser.

Il s’agit du syndrome d’immaturité vésicale dont le dénominateur commun clinique est représenté par des troubles mictionnels diurnes et (ou) nocturnes, parfois associés chez la fillette à une infection urinaire basse et dont la réalité urodynamique est la persistance d’une hyperactivité vésicale.

Le syndrome d’immaturité vésicale et ses conséquences.

1- Définition
Ce syndrome correspond à la persistance d’une vessie de type infantile automatique, responsable de besoins fréquents mais en ce sens différent que l’enfant cherche maintenant à retenir ses urines.
2- Les signes cliniques
Ce sont des troubles de la continence diurne et nocturne.

 Les troubles mictionnels diurnes sont évocateurs.

Ils sont retrouvés par l’interrogatoire de l’enfant et de l’entourage.
Il s’agit d’une impériosité , d’une pollakiurie et de petites fuites d’urine, responsable de la classique « culotte mouillée ».

  •  la forme « pollakiuriante » :

L’enfant soumis à un besoin impérieux est obligé d’uriner. Il atteint difficilement les toilettes et perd quelques gouttes en chemin. Il développe souvent un véritable automatisme d’où est exclu cet effort de retenue volontaire qui empêche ou retarde l’acquisition de la propreté diurne et entretient la pollakiurie.
Certaines circonstances de la vie sociale de l’enfant (trajets en voiture, mise à l’école…) imposent des rythmes de miction souvent différents des rythmes spontanés, liés aux contractions vésicales non inhibées. L’enfant est alors conduit à un tel effort de retenue qu’il va, avec plus ou moins de facilité, apprendre à éviter la fuite en contractant souvent, au-delà du raisonnable, son plancher pelvien. Ce type de situation explique souvent le caractère secondaire des troubles… alors qu’à la maison tout se passait bien, l’enfant pouvant satisfaire son besoin !

  •  la forme « rétentionniste » :

A force de retenir, certains enfants développent une hypertonie sphinctérienne striée et deviennent rétentionnistes. La vessie augmente sa capacité et ne se vide qu’une ou deux fois par 24 heures . Cette forme est presque toujours le fait d’une mauvaise éducation vésicale et mictionnelle chez des enfants au départ spontanément pollakiuriques.

 Les troubles mictionnels nocturnes : l’énurésie nocturne

Ce qui se passe le jour au niveau du détrusor, soumis à une hyperactivité non ou insuffisamment inhibée, se poursuit la nuit. Mais l’enfant endormi, l’impériosité et le besoin ne suffisent pas toujours à le réveiller. La vigilance, responsable de la réaction sphinctérienne, fait défaut et l’hyperactivité vésicale entraîne … l’inondation.
De nombreux auteurs ont insisté sur le caractère profond du sommeil des enfants énurétiques. C’est évidemment un élément supplémentaire qui ne peut qu’aggraver cet état d’immaturité vésicale sous la forme d’énurésie nocturne. Ceci ne veut évidemment pas dire que toutes les énurésies relèvent d’une immaturité vésicale mais lorsqu’elles sont associées à ces signes diurnes, il est tout-à-fait possible qu’elles fassent partie intégrante du tableau d’immaturité. Elles sont alors accessibles au traitement commun anticholinergique.

Les possibilités thérapeutiques

Il n’y a bien entendu pas de traitement curateur absolu de l’immaturité vésicale. Seul le temps permet l’organisation progressive des mécanismes du contrôle mictionnel par inhibition des centres supra-médullaires tenant sous leur dépendance l’hyperactivité.

  •  Le traitement pharmacologique anticholinergique

L’hyperactivité vésicale est sous une dépendance pharmacologique de type cholinergique. Elle sera tout naturellement combattue par des drogues anticholinergiques. Traiter l’hyperactivité du détrusor revient à réduire l’amplitude de ses contractions non inhibées. Les conséquences sont évidentes. Le jour, l’hypersensibilité contemporaine des pics de pression et responsable des impériosités et des fuites, diminue. L’enfant peut ainsi accroître sa capacité vésicale. Il réduit parallèlement sa pollakiurie et permet à sa vessie de franchir le cap d’une nuit sans perte d’urine.

  •  La rééducation ou l’éducation vésicale

Suivant le type d’expression clinique de l’immaturité, les conseils seront différents.
Aux formes pollakiurantes, on demandera d’essayer de résister dans la mesure du possible aux besoins et d’espacer les mictions : ce qui aura à terme, l’effet d’augmenter la capacité vésicale. Dans tous les cas, on insistera sur l’absolue nécessité d’effectuer des mictions sans forcer, avec un maximum de relâchement périnéal.

A l’opposé, et surtout pour lutter contre l’infection urinaire, on suggérera aux enfants à tendance rétentionniste d’augmenter leur fréquence mictionnelle.

Un carnet régulièrement tenu, la participation de l’entourage familial ou scolaire arrivent très souvent à régler le problème.
Dans tous les cas, le recours aux techniques de biofeedback est toujours bénéfique mais ce type de rééducation ne s’adresse qu’à des enfants suffisamment grands et motivés auxquels l’on aura su expliquer le caractère fonctionnel de leur trouble.

… Ne pas oublier enfin que le temps est un Maître, et que lui seul permet de régler le problème à terme… car le seul traitement de l’immaturité est l’acquisition progressive de la maturation vésicale.

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Françoise Soros

Sources :
Réf. Averous M. : Le syndrome d’immaturité vésicale J.Uro


Les toilettes dans les écoles, lycées, collèges, un vrai cauchemar


Kit de survie pour aller aux toilettes au collège

  •  Pensez à avoir toujours sur vous des mouchoirs en papier et une lotion pour vous laver les mains.
  • Allez aux toilettes à plusieurs. On osera moins vous embêter si vous êtes trois ou quatre.
  • Dans la mesure du possible, allez aux toilettes au début de la récréation, quand il n’y a encore personne !
  •  Si vraiment vous n’osez pas vous rendre aux WC, parlez-en à un surveillant, il trouvera probablement une solution. Il peut, par exemple, vous accompagner discrètement ou vous autoriser l’accès aux toilettes habituellement réservés aux adultes. (1)

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Odeurs, saleté, promiscuité :

  •  la moitié des élèves de CM1 et CM2 se plaignent de maux de ventre parce qu’ils ne veulent pas aller aux toilettes de leur école, selon le rapport annuel de l’Observatoire national de la sécurité des établissements (ONS).

Le constat n’est pas nouveau. De nombreuses études ont été réalisées depuis 1985 allant dans le même sens mais « il semblerait que les problèmes constatés sont appelés à perdurer si un effort généralisé n’est pas engagé », avertit l’ONS dans son rapport 2007, dont l’AFP a eu connaissance lundi et qui doit être présenté mardi.

Lors de l’année scolaire 2005-2006, « près de la moitié des élèves avouent avoir eu mal au ventre parce qu’ils n’avaient pas pu aller aux toilettes », selon l’enquête de l’ONS menée auprès de 865 établissements et à partir de 24.781 questionnaires remplis à partir de témoignages d’élèves.

Une part « non négligeable (d’élèves) paraît présenter des pathologies en rapport avec la non-fréquentation des toilettes: constipation aiguë ou chronique (15,1%), infection urinaire (21,6%) », ajoute le rapport, qui précise toutefois « que le mode de recueil des données ne permet pas de vérifier statistiquement le lien causal ».

« Cependant ces chiffres sont à rapprocher des études réalisées par le professeur Michel Averous, uropédiatre au CHU de Montpellier », qui constate « une recrudescence des consultations pour infection urinaire lors des périodes scolaires » et d’années en années (500 consultations dans son service en 2004, 700 « aujourd’hui »), explique l’ONS.

Selon ce professeur, « il s’agit bien d’un problème de santé important à ne pas négliger car il est source de mal-être de l’enfant et parfois d’échec scolaire ».

L’enquête de l’ONS révèle que 43% des élèves utilisent les sanitaires « régulièrement tous les jours » mais que 48,5% des élèves ne « les utilisent occasionnellement quand ils ne peuvent pas faire autrement » et 7,2% « disent ne jamais les utiliser dont presque la moitié sont pourtant demi-pensionnaires ».

Lire l’intégralité de l’article : AFP 

Pour en savoir plus :

« Le problème des toilettes n’est pas une fatalité. S’en saisir ne doit pas être tabou, vu les conséquences induites sur la santé et le bien-être », précise le rapport annuel de l’ONS, constatant que « les établissements ont du mal à se saisir de cette question des sanitaires ». 59% des collèges et lycées qui ont mis en œuvre des actions pour palier ce problème n’ont pas enregistré d’amélioration durable. 

Articles complémentaires : 

Merci pour votre visite et excellente journée 

Françoise Soros

Sources :
(1) http://www.letudiant.fr/