Le sujet abordé est celui de la consommation de Kétamine et de ses conséquences sur le système vésical.
Consommée à long terme et de façon régulière, cette drogue peut altérer la muqueuse de la paroi vésicale induisant des troubles vésicaux graves et irréversibles.

Découverte en 1962 mais utilisée en pratique clinique qu’en 1970
La kétamine est un produit utilisé en anesthésie humaine et vétérinaire.
C’est un hallucinogène
En tant qu’usage « détourné » donc illicite, c’est aussi :
- la drogue « de la rue », la drogue « du viol »
Habituellement vendue sous forme de poudre, de comprimés ou de capsules.
Parfois appelée Special K, drogue de club, K, KitKat, Kchai..
A noter que dans de nombreux pays, la kétamine est considérée
comme un stupéfiant pouvant entraîner des troubles graves
Important : la kétamine est inodore et sans saveur et facile à dissoudre dans un liquide, elle peut être glissée discrètement dans une boisson sans être décelée
Quel est l’impact de cette substance sur la vessie ?
La Kétamine, en « usage détourné donc illicite » peut, en plus de lésions cérébrales entraîner des désordres vésicaux du nom de « ketamine bladder syndrome » associés ou non :
– plaies de la vessie et/ou fibrose
– difficulté pour uriner (dysurie)
– douleurs pelviennes
– urgences mictionnelles
– cystites interstitielle
– sang dans les urines (hématurie)..
Un article paru sur halifaxcourier lance un message d’alerte
concernant ces produits toxiques.
La police de West Yorkshire note une augmentation notable de jeunes ayant des problèmes de vessie
suite à la prise de ces produits dopants kétamine et méphédrone.
Le « ketamine bladder syndrome » est un phénomène relativement récent
puisque les premiers symptômes sont apparus en 2007 dans toute la superficie du globe.
Au cours de ces dernières années, aussi bien en Europe, en Asie, au Canada,
aux Etats-Unis et plus récemment le Royaume Uni, les cliniciens ont affirmé avoir soigné des jeunes toxicomanes pour ces troubles graves et qui, dans certains cas, présentaient des dommages irréversibles de la vessie.*
Et « Les symptômes peuvent persister jusqu’à un an ou plus après que la personne cesse d’utiliser la kétamine »
Ne pas oublier que son utilisation est illicite et réprimée par la loi française. Inscrite sur la liste des stupéfiants depuis 1997.
Si votre adolescent présente des épisodes d’incontinence alors que ce n’est pas son habitude, il est primordial d’établir un dialogue avec lui et de consulter un professionnel de santé.
Pensez à tous les inconvénients qu’engendre la prise de ces stupéfiants.
Pas que du rêve, en fin de compte !
Sources :
Crédit photo : flickr – damienroudeau
Merci pour votre passage et excellente journée
Françoise Soros
WordPress:
J’aime chargement…