Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi


Les toilettes et les filles… une grande histoire !

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Couverture du livre

Que ce soient les files d’attente horriblement longues, les dames pipi pas très aimables ou la musique d’ambiance kitsch à mort… entre les toilettes et les filles, c’est une grande histoire ! Avec ce Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi, Marie-Périnée Goguenot – latrinologue de renom et spécialiste en pipitologie – nous éclaire, entre textes et illustrations, sur ce fléau que constitue l’envie pressante chez la gent féminine.

A mi chemin entre In Pipi Veritas et Où pisser à Paris, Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi ! s’inscrit dans cette nouvelle mouvance. A lire avant les voyages des grandes vacances. A noter, les garçons aussi peuvent trouver quelques intérêts dans cette lecture, afin de comprendre la grande histoire d’(ou de dés)amour entre les toilettes publiques et les filles !

Bonne lecture !
Portez-vous bien
Françoise Soros

– Sources : toutelaculture.com
– Références du livre : Marie-Périnée Goguenot, Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi !, édition vent d’ouest, Collection: Humour, Format : 185 x 263 mm, 88 pages, Prix: 10.50 €, Paru le 16.10.2013

Besoin urgent de faire pipi : que peut-on faire ?


« La vie m’a appris une chose : quand il y a urgence, il faut parfois savoir ne pas se presser. » [ Christian Blanc ]

Pour rejoindre la citation de Christian Blanc, j’ajouterais qu’il est « tout à fait possible de mieux gérer la situation » et nous allons voir comment.

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Deux contextes sont cependant différents dans cette situation à savoir :

  • Etre à l’extérieur
  • Etre chez soi

La possibilité de mieux gérer de façon active ces besoins urgents peut s’acquérir, en dehors d’une instabilité vésicale qui se manifeste par une urgence mictionnelle avec mictions fréquentes (plus de 8 fois/24h), incontinence et besoin de se lever la nuit pour uriner.

1- Peut-on à la maison, gérer ces envies pressantes ?

Le chez-soi est un lieu où l’on devrait se sentir en sécurité or la « vessie » a besoin d’être dans un climat de confiance et de sérénité pour bien fonctionner (en dehors de tout contexte organique). Le stress, l’inquiétude, le fait de ne pas prendre son temps pour aller aux toilettes, etc sont des facteurs favorisant les envies pressantes.

La vessie est un organe qui « pompe » toutes nos émotions.

Oui, il est possible de lutter contre ces besoins urgents  :

  • Par exemple ne pas se dire « je n’ai pas le temps, j’irai plus tard ». Il arrivera un moment où la vessie sera comme une « montgolfière » et alors là, vous ne pourrez pas retenir !
  • Eviter de boire des quantités de liquides importantes. Il est préférable de boire souvent dans la journée par petites quantités. Siroter votre eau plutôt que boire à la bouteille.
  • Si malgré tout, une envie pressante survenait, pas de panique, vous êtes chez vous. Respirez un bon coup, si besoin est, asseyez-vous et vous verrez que votre vessie sera à même de vous écouter. Elle se calmera quelques instants, le temps de vous permettre d’arriver aux toilettes.

Surtout ne vous précipitez pas au pipi-room car plus vous allez vous énerver, plus la vessie va suivre votre rythme. Et là, risque d’inondation !

2- Peut-on à l’extérieur, gérer ces envies pressantes ?

C’est un combat un peu plus difficile. Vous êtes dans l’angoisse de la fuite à la recherche d’endroits pour soulager vos envies.

  • Y a t-il des toilettes à cet endroit ? Vont-elles être à peu près propres ?
  • Vais-je avoir le temps d’y arriver ? Pleins d’interrogations vous envahissent.

Aussi pour réussir à gérer vous confronter à l’extérieur sans trop de difficultés, il est bon de vous entrainer à la maison calmement. Ne pas retenir trop longtemps, respirer…

Et si besoin, une rééducation périnéale chez un kinésithérapeute spécialisé pourra vous aider à franchir le cap.

Le syndrôme du « paillasson » ou celui de la clef (envies urgentes accentuées en arrivant chez soi) ne seront plus qu’un mauvais souvenir.

Pour vous aider, il existe une application pour smartphone qui répertorie les différentes toilettes de votre ville : « Où sont les toilettes ? » (Toilet Finder) en téléchargement sur Softonic

Tenez-bon. Vous allez y arriver !

Articles complémentaires  :

Merci pour votre visite et excellente journée 
Françoise Soros

 

L’instabilité vésicale


Elle se manifeste par des contractions vésicales anormales qui provoquent des fuites d’urine fréquentes, diurnes ou nocturnes, précédées d’une sensation de besoin impérieux.

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  Une des grandes causes d’incontinence urinaire chez la femme est l’instabilité vésicale, caractérisée par des contractions anarchiques et excessives des muscles de la vessie. Normalement, ces derniers ne se contractent que lorsqu’elle est pleine – les médecins disent en réplétion – signalant ainsi le besoin d’uriner.

Dans l’instabilité vésicale, les muscles peuvent se contracter à tout moment, même si la vessie n’est pas encore pleine.

 Voici trois exemples de questions en faveur de cette forme d’incontinence :

  •  Pouvez-vous vous retenir lorsque vous ressentez le besoin d’uriner ?
  • Dans le cas d’une forte envie d’uriner, et d’avoir été obligée de vous retenir longtemps,  avez-vous eu une perte d’urine sans notion d’effort ?
  •  Est-ce que le bruit, la vue, la sensation d’entendre de l’eau qui coule déclenche chez vous une envie d’uriner.

D’autres anomalies sont liées à l’incontinence, la mauvaise position de la vessie et aussi de l’utérus (descente, prolapsus).

Là encore, les accouchements difficiles sont incriminés. Mais une fragilité constitutionnelle aggravée par une constipation opiniâtre ou une obésité, peuvent avoir les mêmes conséquences.

Le besoin d’uriner devient alors imprévisible et impérieux, au point de provoquer parfois des fuites abondantes. D’autant plus d’ailleurs, que la fréquence des mictions, en petite quantité à chaque fois et de nuit comme de jour, s’accroît considérablement. C’est ce que l’on appelle la pollakiurie, évoquée en général lorsque le nombre des mictions est supérieur à 7 le jour, et 2 la nuit.

Ces symptômes ont un fort retentissement sur la vie quotidienne de la femme. En toutes circonstances elle doit anticiper la survenue d’un besoin impérieux, le risque d’une fuite et le cortège de gène et d’angoisse que cela entraîne. Bien que très invalidante, l’instabilité vésicale fait encore trop souvent l’objet d’un tabou. Il en résulte un retard à la consultation. Pourtant des traitements efficaces existent. Fondés sur l’association de médicaments et de séances de rééducation, ils apportent une nette amélioration des symptômes. (1)

Articles complémentaires :

Merci pour votre visite et excellente journée ! 

Françoise Soros

Sources :
(1) Destination santé