De la peinture anti-pipi sur les murs


Il n’en peut plus. « Tout est dégueulasse dans le quartier », s’exclame Xavier Delaporte, 31 ans. Installé rue du poteau (18e arrondissement), près du boulevard Ney, ce publicitaire s’insurge contre ceux qui urinent contre les murs. De jour comme de nuit. « Des gens ivres et désœuvrés achètent leurs bières dès le matin et pissent contre les murs et la devanture du supermarché », indique-t-il.

pipi

Capture écran

 La personne qui s’aventure à faire pipi, voit son urine ricocher

« Je reprends simplement un concept qui existe déjà et a fait ses preuves à Hambourg en Allemagne », explique-t-il. Plutôt qu’« une approche répressive, voici une solution dissuasive », selon lui : Recouvrir les murs les plus exposés à ces problèmes d’urine sauvage d’une couche de peinture hydrophobe qui renvoie tout ce qui est liquide. « La personne qui s’aventure à faire pipi, voit son urine ricocher et arroser son pantalon », détaille-t-il.

Lire l’intégralité de l’article sur 20minutes : http://www.20minutes.fr/paris/1778691-20160202-paris-excede-propose-mairie-recouvrir-murs-peinture-renvoie-urine

Bonne lecture et à bientôt
Françoise Soros

 

Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi


Les toilettes et les filles… une grande histoire !

image du livre

Couverture du livre

Que ce soient les files d’attente horriblement longues, les dames pipi pas très aimables ou la musique d’ambiance kitsch à mort… entre les toilettes et les filles, c’est une grande histoire ! Avec ce Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi, Marie-Périnée Goguenot – latrinologue de renom et spécialiste en pipitologie – nous éclaire, entre textes et illustrations, sur ce fléau que constitue l’envie pressante chez la gent féminine.

A mi chemin entre In Pipi Veritas et Où pisser à Paris, Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi ! s’inscrit dans cette nouvelle mouvance. A lire avant les voyages des grandes vacances. A noter, les garçons aussi peuvent trouver quelques intérêts dans cette lecture, afin de comprendre la grande histoire d’(ou de dés)amour entre les toilettes publiques et les filles !

Bonne lecture !
Portez-vous bien
Françoise Soros

– Sources : toutelaculture.com
– Références du livre : Marie-Périnée Goguenot, Livret éducatif pour les filles qui ont toujours envie de faire pipi !, édition vent d’ouest, Collection: Humour, Format : 185 x 263 mm, 88 pages, Prix: 10.50 €, Paru le 16.10.2013

Avec RunPee, la pause-pipi est même possible au cinéma !


RunPee, application pratique ou non, à vous de juger

Qui n’a pas eu un besoin soudain d’aller aux toilettes durant un film mais pas toujours facile. Et alors, avec les enfants, ils ont souvent envie d’aller au petit coin surtout quand ce n’est pas le moment !

pausepipi

Pourquoi, la pause pipi n’est-elle pas facile durant le film  :

  • Il fait noir et vous risquez de vous de vous prendre les pieds dans le tapis
  • Vous êtes obligées de serrer le postérieur et de rentrer le ventre pour passer entre les sièges
  • Et surtout, vous risquez de manquer les meilleurs scènes du film..

RunPee est l’application qu’il vous faut pour savoir quel est le bon moment pour vous absenter. Disponible sous IOS, Android, Windows Phone mais uniquement en anglais.
Cette application recense tous les films ou presque du moment. Mais je suppose que ce sont uniquement les films en anglais qui sont recensés. Pour les autres nationalités, vous serez obligés, hélas, de vous retenir.

RunPee vous avertit par une petite vibration, le moment de vous lever. A condition d’avoir programmé l’application pour qu’elle démarre au début du film.

Pour en savoir plus  (en anglais)  : 

L’application RunPee est disponible :

Si vous l’avez testé, venez nous faire partager votre expérience. Merci

Excellente journée

Révolution urinaire pour les femmes : faire pipi debout !


Entonnoir et/ou urinoir : débile ou pratique et révolutionnaire ou non, à vous d’en juger ! 

Qui n’a pas trépigné d’angoisse lors d’une une envie pressante d’uriner ? Où vais-je donc pouvoir aller ?

Les hommes ont la faculté d’aller se soulager librement dans de multiples endroits,  pissotières – murs – arbres..

Mais, nous les femmes, qu’avons-nous comme solutions ?

  • les trônes publiques ? La plupart du temps dans un état de saleté indescriptible
  • les murs, les arbres, derrière une voiture ou je ne sais où, ce n’est pas très discret et correct
  • c’est là, où nous rêvons de devenir un homme, mais pas facile

Que nous restent-ils pour soulager nos envies soudaines ?

A nous les troncs d’arbre, les angles des ruelles avec des accessoires faits pour nous :

  • Avec celui de l’entreprise Magic Cone : le pisse-debout qui nous sauve de ce fantasme des siècles et des siècles ! Jetable mais non recyclable.

pisse-debout

  • Il y a aussi dans la même dynamique : le GoGirl

GoGirl

  • le P-Mate

pmate français

  • The PStyle :

pStyle Bleu

Si vous connaissez d’autres moyens de ce genre, merci de faire partager.

Excellente journée avec ou sans ustensile révolutionnaire 

Ces drôles de bêtes : leur pipi comme arme fatale


Le saviez-vous ? 

Comment les écrevisses évitent-elles des batailles ?

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Et l’histoire de la grenouille qui pisse le plus loin 

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La grenouille de Louisiane a un truc infaillible pour échapper à ses prédateurs : elle fait pipi. ainsi « allégée », elle fait des sauts beaucoup plus longs !

Si cet article vous fait rire, pensez à  contracter votre périnée pour ne pas avoir de fuites 😉

Excellente journée 

Journée de la femme, les fuites : parlons-en !


La Journée de la femme : C’est la lutte pour l’égalité homme-femme mais c’est aussi l’occasion de vous libérer Mesdames de certains troubles qui vous empoisonnent le quotidien. Les petites gouttes ! 

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Journée de la femme

Mais dans le domaine qui nous concerne, l’égalité homme-femme n’existe pas. Cependant c’est l’occasion Mesdames d’aborder un problème est qui fort courant et caché au fin fond de vos zones intimes.

Non, non, il n’est pas normal d’avoir des fuites urinaires en :

– riant, sautant, marchant, toussant, éternuant.. Les sports comme Basket, l’athlétisme ou la course à pied sont à éviter tant que vous n’avez retrouver un plancher pelvien (ou périnée) tonique !

Le périnée, mais c’est quoi, allez-vous me répondre !

Wikipédia dit : Le périnée (du latin : perineum, autour des voies évacuatrices) est la paroi inférieure du pelvis, fermant le détroit inférieur, et différent entre l’homme et la femme)

Non, non, les fuites urinaires ne concernent pas uniquement les personnes âgées 

1 femme environ sur 4 après la trentaine a des fuites. Et attention à la cigarette, cela fait en plus de dégâts graves, tousser et donc ce sont les grosses gouttes qui atterrissent là ou vous savez !

Important – Il y a des adolescentes qui par peur d’en parler cachent à leur entourage ces symptômes qu’elles jugent honteux. Oui, cela existe et c’est malheureusement fort courant dans cette tranche d’âge. Parlez-en tout naturellement à votre entourage !

Non, non, au pipi stop et ou stop pipi

Le pipi stop est abandonné depuis des lustres car d’une part il est mal fait et que d’autre part, il peut engendre une rétention urinaire et ou une infection urinaire.
Il est remplacé par le « pipi test » qui se pratique uniquement de temps en temps juste pour tester votre force périnéale. Ne pas retenir plusieurs fois pendant la miction. Une seule fois au début, c’est suffisant.

Non, non, les protections ne sont pas la solution :

Les protections sont un pis-aller et ne doivent être utilisées qu’en cas d’atteinte neurologique.
Elles ne sont pas la solution à des fuites urinaires courantes. C’est une source d’irritation permanente.

La solution, c’est en parler à votre médecin ou à votre gynécologique ! Une dizaine de séances de rééducation périnéale chez un ou une kinée spécialisée vous seront amplement bénéfiques.

Non, non vous n’aurez pas spécialement des fuites pendant les rapports sexuels :

C’est souvent une angoisse pour certaines femmes mais rassurez-vous, les fuites urinaires dans cette activité sont cependant rares. Il serait dommage de vous priver de ce plaisir. Au besoin pour vous rassurer, allez faire une petite pose sur le coin wc avant.

Il y a encore bien de choses à évoquer ensemble mais ce sera pour un peu plus tard.

Bonne fête Mesdemoiselles, Mesdames et excellente journée à vous toutes

Articles complémentaires :

Françoise Soros

Comprendre l’énurésie ou pipi au lit


Le contrôle mictionnel relève d’une acquisition progressive durant les premières années de la vie.

Si la propreté, d’abord diurne puis nocturne, est généralement obtenue vers l’âge de 3 ou 4 ans dans près de 70% des cas, de nombreux enfants présentent des fuites d’urine jusqu’à l’adolescence, voire au-delà.

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Le passage de l’automatisme vésical du nouveau-né à l’activité vésico-sphinctérienne coordonnée et consciente de l’adulte s’effectue habituellement sans aucun problème.
Cette période n’en demeure pas moins une phase critique, parfois même dangereuse chez certains sujets. Des désordres purement fonctionnels peuvent affecter l’enfant et induire, au-delà d’une certaine limite physiologique, une véritable pathologie, jusqu’ici souvent considérée comme organique et que seules les explorations urodynamiques ont permis d’individualiser.

Il s’agit du syndrome d’immaturité vésicale dont le dénominateur commun clinique est représenté par des troubles mictionnels diurnes et (ou) nocturnes, parfois associés chez la fillette à une infection urinaire basse et dont la réalité urodynamique est la persistance d’une hyperactivité vésicale.

Le syndrome d’immaturité vésicale et ses conséquences.

1- Définition
Ce syndrome correspond à la persistance d’une vessie de type infantile automatique, responsable de besoins fréquents mais en ce sens différent que l’enfant cherche maintenant à retenir ses urines.
2- Les signes cliniques
Ce sont des troubles de la continence diurne et nocturne.

 Les troubles mictionnels diurnes sont évocateurs.

Ils sont retrouvés par l’interrogatoire de l’enfant et de l’entourage.
Il s’agit d’une impériosité , d’une pollakiurie et de petites fuites d’urine, responsable de la classique « culotte mouillée ».

  •  la forme « pollakiuriante » :

L’enfant soumis à un besoin impérieux est obligé d’uriner. Il atteint difficilement les toilettes et perd quelques gouttes en chemin. Il développe souvent un véritable automatisme d’où est exclu cet effort de retenue volontaire qui empêche ou retarde l’acquisition de la propreté diurne et entretient la pollakiurie.
Certaines circonstances de la vie sociale de l’enfant (trajets en voiture, mise à l’école…) imposent des rythmes de miction souvent différents des rythmes spontanés, liés aux contractions vésicales non inhibées. L’enfant est alors conduit à un tel effort de retenue qu’il va, avec plus ou moins de facilité, apprendre à éviter la fuite en contractant souvent, au-delà du raisonnable, son plancher pelvien. Ce type de situation explique souvent le caractère secondaire des troubles… alors qu’à la maison tout se passait bien, l’enfant pouvant satisfaire son besoin !

  •  la forme « rétentionniste » :

A force de retenir, certains enfants développent une hypertonie sphinctérienne striée et deviennent rétentionnistes. La vessie augmente sa capacité et ne se vide qu’une ou deux fois par 24 heures . Cette forme est presque toujours le fait d’une mauvaise éducation vésicale et mictionnelle chez des enfants au départ spontanément pollakiuriques.

 Les troubles mictionnels nocturnes : l’énurésie nocturne

Ce qui se passe le jour au niveau du détrusor, soumis à une hyperactivité non ou insuffisamment inhibée, se poursuit la nuit. Mais l’enfant endormi, l’impériosité et le besoin ne suffisent pas toujours à le réveiller. La vigilance, responsable de la réaction sphinctérienne, fait défaut et l’hyperactivité vésicale entraîne … l’inondation.
De nombreux auteurs ont insisté sur le caractère profond du sommeil des enfants énurétiques. C’est évidemment un élément supplémentaire qui ne peut qu’aggraver cet état d’immaturité vésicale sous la forme d’énurésie nocturne. Ceci ne veut évidemment pas dire que toutes les énurésies relèvent d’une immaturité vésicale mais lorsqu’elles sont associées à ces signes diurnes, il est tout-à-fait possible qu’elles fassent partie intégrante du tableau d’immaturité. Elles sont alors accessibles au traitement commun anticholinergique.

Les possibilités thérapeutiques

Il n’y a bien entendu pas de traitement curateur absolu de l’immaturité vésicale. Seul le temps permet l’organisation progressive des mécanismes du contrôle mictionnel par inhibition des centres supra-médullaires tenant sous leur dépendance l’hyperactivité.

  •  Le traitement pharmacologique anticholinergique

L’hyperactivité vésicale est sous une dépendance pharmacologique de type cholinergique. Elle sera tout naturellement combattue par des drogues anticholinergiques. Traiter l’hyperactivité du détrusor revient à réduire l’amplitude de ses contractions non inhibées. Les conséquences sont évidentes. Le jour, l’hypersensibilité contemporaine des pics de pression et responsable des impériosités et des fuites, diminue. L’enfant peut ainsi accroître sa capacité vésicale. Il réduit parallèlement sa pollakiurie et permet à sa vessie de franchir le cap d’une nuit sans perte d’urine.

  •  La rééducation ou l’éducation vésicale

Suivant le type d’expression clinique de l’immaturité, les conseils seront différents.
Aux formes pollakiurantes, on demandera d’essayer de résister dans la mesure du possible aux besoins et d’espacer les mictions : ce qui aura à terme, l’effet d’augmenter la capacité vésicale. Dans tous les cas, on insistera sur l’absolue nécessité d’effectuer des mictions sans forcer, avec un maximum de relâchement périnéal.

A l’opposé, et surtout pour lutter contre l’infection urinaire, on suggérera aux enfants à tendance rétentionniste d’augmenter leur fréquence mictionnelle.

Un carnet régulièrement tenu, la participation de l’entourage familial ou scolaire arrivent très souvent à régler le problème.
Dans tous les cas, le recours aux techniques de biofeedback est toujours bénéfique mais ce type de rééducation ne s’adresse qu’à des enfants suffisamment grands et motivés auxquels l’on aura su expliquer le caractère fonctionnel de leur trouble.

… Ne pas oublier enfin que le temps est un Maître, et que lui seul permet de régler le problème à terme… car le seul traitement de l’immaturité est l’acquisition progressive de la maturation vésicale.

Merci pour votre visite et excellente journée

Françoise Soros

Sources :
Réf. Averous M. : Le syndrome d’immaturité vésicale J.Uro