Poème d’Emmanuel Arago (1812-1896)
Peut-être, verrez-vous ce lieu d’aisance différemment, après la lecture de ces quelques vers ?
Vous qui venez ici dans une humble posture,
Débarrasser vos flancs d’un importun fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Épancher dans l’amphore un courant d’onde pure,
Puis, sur l’autel fumant, placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
Lecture conseillée :
- Pathologies des toilettes : Gerard Amarenco, Agnès Senéjoux
J’espère que ce billet vous aura plu.
Merci pour votre passage et excellente journée
Françoise Soros
Crédit photo : pixabay