Prostate – Faut-il s’alarmer à la moindre difficulté à uriner ?


Difficulté à uriner ou chute du jet urinaire : faut-il s’alarmer ?

Oui, et rapidement pour un homme de 50 ans ou entre 50 et 70 ans. Il faut envisager une consultation par un spécialiste, un urologue.

Oui, mais sans se presser, si vous avez plus de 70 ans et largement au-delà, car cette gêne est banale ; elle traduit une hypertrophie de la prostate qui augmente de volume et a tendance à comprimer la base de la vessie et le canal de l’urètre qui évacue les urines de la vessie vers la sortie.

La difficulté réside en général en 3 types de symptômes :
– être obligé de se lever la nuit plus d’une fois alors qu’on a bien évacué sa vessie avant de se coucher, c’est la nycturie ; 
– uriner peu et être ainsi obligé d’uriner plusieurs fois de suite dans la même heure, c’est la pollakiurie ;
– avoir un jet faible sans puissance, tel qu’on a tendance « à se pisser sur les bottes ».

Face à ces signes, 2 examens complémentaires doivent être réalisés en plus de l’examen clinique de la prostate réalisé par le médecin : le « toucher rectal » qui touche avec le bout de l’index passé par l’anus, la face postérieure de la prostate à travers le rectum. Il juge du volume de la prostate, de sa fermeté ou dureté, de la présence de son sillon central qui sépare la prostate en 2 lobes droit et gauche. Il peut aussi percevoir un petit nodule dans tel ou tel lobe. En dehors que cet examen n’est pas agréable, il n’est pas douloureux et donne souvent une nette envie d’uriner.

Les 2 examens complémentaires sont « l’échographie prostatique » réalisée par voie transrectale et le dosage dans le sang du taux de PSA.

L’échographie donne le volume de la prostate en centimètres cube et repère une éventuelle zone d’échogénicité hétérogène. Elle peut aussi mettre en évidence des calcifications dans la prostate qui pourront guider l’urologue s’il juge nécessaire de faire une biopsie, c’est-à-dire un prélèvement pour affirmer ou infirmer le diagnostic du cancer de la prostate.

Sources : « Le cancer de la prostate » –  Pr Henri Joyeux et Dr Meng Huor Hay – Editions du Rocher

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Françoise Soros

Imale AFU : bilan de santé masculin


Cette application vous propose sous forme de questionnaire de tester votre santé afin d’aider votre médecin à décider de ce qui est le mieux pour vous.

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Vous trouverez différentes rubriques comme :

  • Troubles urinaires liés à la prostate
  • Vieillissement et andropause
  • Dysfonction érectile
  • Sexualité du couple

L’application Imale est disponible sur l’AppStore. Voir ici pour le téléchargement 

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Françoise Soros

Un nouveau type de laser pour l’Hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc


l’hypertrophie bénigne de la prostate (HPB) touche environ 2 millions d’hommes. 60.000 interventions chirurgicales par an. Il s’agit d’une pathologie où les tissus de la prostate se développant avec l’âge, entraînent une augmentation de son volume et causant de nombreux désagréments, comme le besoin urgent d’uriner.
Le  service d’urologie de l’Hôpital Saint-Joseph-Saint-Lyon vient de se doter de ce laser GreenLight XPS extrêmement puissant (180 watts).

Le chirurgien utilise ce rayon laser vert comme un outil de précision pour traiter une hypertrophie bénigne de la prostate
Ce type de laser  minimise l’invasion chirurgicale ce qui implique une hospitalisation de courte durée et une limitation notable des complications immédiates, notamment le risque hémorragique.

Pour consulter  l’article :  Un nouveau type de laser pour l’Hôpital Saint Joseph Saint Luc – metronews.

Articles en rapport (Liens externes) :
Clinique pour thérapies de la prostate : Greenlight XPS Laser
Première Canadienne Hypertrophie de la prostate : le CHUM innove

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Françoise Soros

La prostate : de la balle de golf à la balle de baseball


La prostate de la forme d’une châtaigne est la glande du système reproducteur masculin. Entourée par une capsule, elle est située sous la vessie, à la sortie du canal de l’urètre.

De la normalité à l’anormalité  :

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Taille normale de la prostate

A la naissance, la prostate a la taille d’un pois mais au fur et à mesure, à la puberté sous l’influence de l’hormone mâle, la testostérone, elle augmente de taille et poids.

C’est vers l’âge de 20 ans, qu’elle atteint sa taille normale adulte :

  • poids : 15 à 20 g
  • taille :  3 à 4 cm

Il est normal qu’avec l’âge, la prostate continue de grossir. Chez la plupart des hommes, il y a une seconde phase de croissance vers la quarantaine  pouvant éventuellement conduire avec le temps à une hypertrophie de la prostate.

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Hypertrophie de la prostate

Chez certains hommes, la prostate peut atteindre la taille d’une balle de baseball. C’est ce que l’on appelle une hypertrophie de la prostate.

Cette hypertrophie prostatique concerne environ 50 % des hommes de la soixantaine et jusqu’à 90 % des hommes entre 70 et 80 ans. (1)

L’hypertrophie de la prostate en comprimant l’urètre fait pression sur la vessie, entrainant un inconfort urinaire.

Quels en sont les symptômes ?

En voici une partie :

  • plus de difficultés à uriner qu’avant
  • se réveiller au moins 2 fois la nuit
  • être obligé de pousser pour uriner
  • avoir l’impression de ne pas avoir vidé complètement sa vessie après avoir uriné etc..

En présence de tels symptômes, il est conseillé d’en parler à votre médecin. N’attendez-pas d’avoir atteint la taille de balle de baseball. Ce n’est pas le but !

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Françoise Soros

 

  • Sources :

(1) Centre européen de la prostate

  • Crédits photos

Balle de golf ( marielaurebach)

Balle de baseball (m.hunger)

 

 

Troubles de l’érection et adénome de la prostate


Dès que l’on touche à la prostate, les conséquences sont souvent dramatiques, c’est ce qu’explique le Dr Marie-Hélène Colson, sexologue : 

Dans le dernier numéro de Sexologies, le Dr Marie-Hélène Colson*, sexologue, fait le point sur la dysfonction érectile liée à l’adénome de la prostate. Si les troubles urinaires en lien avec cette affection sont bien connus, les conséquences sexuelles ont longtemps été négligées et passées sous silence.

L’adénome de la prostate, également appelé hypertrophie bénigne de la prostate, a un impact non négligeable sur la qualité de vie de l’homme vieillissant. Les troubles urinaires, à type d’envies impérieuses ou urgentes, de brûlures à la miction, de difficultés à initier la miction, contraignent à des levers nocturnes fréquents et perturbent le sommeil. Moins connus, les troubles sexuels à type de dysfonction érectile, sont pourtant plus importants chez les patients souffrant d’adénome de la prostate que dans la population ne consultant pas en urologie.

Des études ont ainsi montré que leur importance, ainsi que la baisse de la satisfaction sexuelle, étaient davantage corrélée à la gêne urinaire qu’au vieillissement, battant en brèche l’idée que l’âge expliquait les symptômes sexuels.

Pour le moment, on sait mal expliquer le lien physiopathologique entre ceux-ci, les troubles urinaires et l’adénome de la prostate. Le lien psychologique est mieux connu : la diminution de la qualité de vie, de la confiance en soi ou encore un sentiment d’échec, un trouble de l’humeur, vont contribuer à l’aggravation des difficultés sexuelles.

Lire l’intégralité de l’article sur allodocteurs

Articles complémentaires :

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Françoise Soros

Le CHU de Rouen développe la technique HoLEP


En direct du web

Le CHU-Hôpitaux de Rouen développe la technique HoLEP  (Holmium Laser Enucleation of the Prostate), permettant l’ablation en un bloc de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Le CHU de Rouen s’est équipé en décembre dernier de la technique HoLEP (Holmium Laser Enucleation of the Prostate), permettant l’ablation en un seul bloc de l’HBP, grâce à un endoscope introduit dans le canal de l’urètre à l’aide d’une fibre Laser Holmium de forte puissance (100 watts) et piloté grâce à l’assistance d’un écran vidéo de contrôle.

12ème centre en France

En France, plus de 2 millions d’hommes ayant entre 40 et 70 ans présentent des troubles urinaires en rapport avec une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). En cas d’échec du traitement médical, une intervention chirurgicale leur est proposée. Près de 80 000 interventions sont ainsi réalisées chaque année en France.

Le service d’urologie réalise annuellement 160 à 180 interventions chirurgicales pour HBP. Les premières procédures HoLEP ont eu lieu le 9 décembre 2013 avec des résultats postopératoires satisfaisants. Cinquante à soixante procédures sont prévues au cours de cette année.

Pour approfondir :

– En direct du CHU de Rouen : la technique HoLEP

l’énucléation prostatique par laser-En direct du CHU de Bordeaux :

Excellente journée !