Les traitements conservateurs non médicaux de l’incontinence urinaire d’effort
Il s’agit d’une partie d’un article publié sur le site « lesjta.com ». Il est question des différentes techniques de rééducation périnéale et des différents dispositifs non chirurgicaux.
La rééducation fonctionnelle
L’incontinence urinaire est un symptôme qui peut masquer de multiples pathologies.
Toutes les incontinences urinaires, loin s’en faut, ne sont pas accessibles à la rééducation. Rappelons que, dans l’équilibre vésico-sphinctérien fait de forces d’expulsion et de forces de retenue, le niveau d’action de la rééducation périnéale est strictement limité aux forces de retenue actives dépendantes de la volonté c’est-à-dire, l’ensemble de la musculature striée du plancher pelvien. De ce fait l’incontinence urinaire d’effort constitue la première indication de la rééducation périnéale.Les objectifs de cette rééducation sont triples ; tout d’abord un objectif antalgique qui est un préalable à toute rééducation, un objectif urologique qui est de rétablir la continence, enfin un objectif gynécologique. Pour ce dernier, on recherche l’amélioration de la tolérance fonctionnelle de certains prolapsus mais surtout une action préventive pour le maintien de la statique pelvienne correcte chez la femme.
Les moyens dont dispose la rééducation fonctionnelle :
L’information :
elle concerne la patiente mais aussi le médecin prescripteur auquel il revient de prévenir la patiente de la particularité de cette rééducation périnéale à savoir, la nécessité du toucher intra-vaginal et de l’utilisation de sondes. Cela facilite grandement la relation de confiance thérapeute/patient indispensable au bon déroulement du traitement. L’information faite par le médecin prescripteur est aussi une forme de respect par rapport aux rares femmes qui actuellement refusent ce type de prise en charge. Il leur est en effet plus facile d’exprimer ce refus face au médecin prescripteur plutôt que face au thérapeute chargé de mettre en œuvre ces techniques.
Les techniques de prise de conscience :
rappelons que moins de la moitié des femmes sont capables de contracter correctement leur plancher pelvien quelle que soit l’instruction verbale et/ou écrite utilisée. Ces techniques sont donc systématiquement utilisées.
Le travail manuel intra-vaginal :
il comporte toujours deux aspects ; l’un de développement des qualités musculaires requises, force, résistance, endurance. L’autre aspect concerne l’automatisme, le verrouillage périnéal. En fait, il s’agit d’apprendre à la patiente à utiliser cette musculature au bon moment.
Biofeedback et électrostimulation :
il s’agit de deux techniques d’appoint indispensables lorsqu’on pratique régulièrement cette rééducation mais qui, en aucun cas, ni l’une ni l’autre ne peuvent constituer l’exclusive d’une séance de rééducation…
L’intégralité de l’article est ici : http://www.lesjta.com/article.php?ar_id=111
Bonne lecture et à bientôt
Françoise Soros