Qu’est-ce qu’une rectocèle ?


Dans le terme « rectocèle« , nous trouvons le prefixe « rect » en référence au rectum et le  suffixe « cèle » signifiant cavité, hernie. Une rectocèle est donc une hernie du rectum.
La rectocèle survient essentiellement chez la femme et se manifeste par une saillie plus ou moins importante au niveau de la vulve. La constatation d’une rectocèle de petite taille (moins de 2,5 cm) est courante et sans aucune gêne fonctionnelle.
Cette distension de la paroi vaginale est décelée par l’examen clinique et aussi par la patiente elle-même. Cette  hernie provoque une poussée en avant (protrusion) de la paroi vaginale postérieure (appelée aussi colpocèle postérieure).

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Françoise Soros

 

La béance vaginale : quand vous faites le « petit poisson »


Béance vaginale ou béance vulvaire.

Béance vaginale

Quels sont les symptômes les plus courants ?   
Sensation d’avoir le vagin trop large pendant les rapports sexuels
Sensation d’avaler toute l’eau de la piscine par la zone vaginale
Sensation de faire le petit poisson
Sensation de fuites d’air au niveau vaginal
Les tampons hygiéniques ne tiennent plus
Ce sont des situations courantes surtout à la suite d’accouchements répétés ou traumatiques, d’interventions basses.

Pourquoi ? Parce que le plancher pelvien est trop distendu. Le vagin est un organe moteur qui se détend et se rétrécit en fonction des sollicitations et du degré de contractilité des muscles qui l’entourent. De 8 à 12 cm de long, il peut se dilater et atteindre 10 à 12 cm lors de l’accouchement pour permettre le passage à l’enfant. Ce n’est pas un simple récepteur, c’est un véritable couloir élastique ! Cette béance est très mal vécue pour la plupart des femmes car elle impacte sur les relations sexuelles et peut même favoriser l’arrivée de fuites urinaires. Or, plus le périnée sera tonique, plus les relations sexuelles seront épanouissantes

Que peut-on faire ? Le plancher pelvien est une zone peu sollicitée dans le quotidien mais rassurez-vous, la béance vaginale n’est pas catastrophique.
Quelques exercices de « musculation vaginale » seront bénéfiques. Voir l’article sur la réduction périnéale
En cas de « délabrement important » ou de prolapsus (descente d’organe), il est possible qu’une intervention, vous soit alors proposée. Il est important d’insister sur la prévention en pratiquant des exercices de contraction périnéale le plus souvent possible et aussi d’en parler autour de soi.

Conseils de lecture :
1- Liens internes :
La rééducation périnéale : en quoi consiste t’elle
Incontinence chez les femmes sportives
2- Liens externes :
Béance vaginale : les bienfaits de la rééducation périnéale
La vaginoplastie

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Françoise Soros

Un vagin artificiel, c’est maintenant possible


Actualités
Faire «repousser » un organe en laboratoire à partir des cellules du patient : le rêve de tout chirurgien est en train de devenir réalité, grâce aux progrès de la médecine régénérative. Après la trachée, l’urètre et la vessie, c’est au tour du nez et du vagin d’être implantés avec succès.

Ces deux innovations ont été présentées vendredi dans la prestigieuse revue médicale The Lancet. La première, sans doute la plus impressionnante, relate l’implantation de vagins «artificiels » chez quatre jeunes filles atteintes du syndrome de Rokitanski Kuster Hauser, une maladie congénitale rare caractérisée par l’absence partielle ou totale du vagin et de l’utérus.

Pour pallier cette malformation, des chercheurs américains et mexicains ont reconstitué l’organe manquant en laboratoire en quelques semaines. Ils ont d’abord prélevé sur les patientes, alors âgées de 13 à 18 ans, des cellules de la vulve qu’ils ont mises en culture puis réparties sur une grille en collagène mimant la forme d’un vagin. Cette structure a ensuite été implantée chez les jeunes filles dans une cavité formée pour l’occasion.

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Françoise Soros